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Catéchisme positiviste, ou, Sommaire exposition de la religion universelle en douze entretiens systématiques entre une femme et un prêtre de l'humanité / / Auguste Comte



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Autore: Comte Auguste Visualizza persona
Titolo: Catéchisme positiviste, ou, Sommaire exposition de la religion universelle en douze entretiens systématiques entre une femme et un prêtre de l'humanité / / Auguste Comte Visualizza cluster
Pubblicazione: Chicoutimi : , : J.-M. Tremblay, , 2002
Descrizione fisica: 1 online resource (190 pages)
Disciplina: 146.4
Soggetto topico: Positivism - History
Positivism
Nota di contenuto: PRÉFACE--Bibliothèque du prolétaire au XIXe siècle--INTRODUCTION.--Théorie générale de la religion--Premier entretien--PREMIÈRE PARTIE.--Explication du dogme.--Deuxième entretien.--Ensemble du dogme--Troisième entretien.--Ordre extérieur, d'abord matériel, puis vital--Quatrième entretien.--Ordre humain, d'abord social, puis moral--SECONDE PARTIE.--Explication du culte.--Cinquième entretien.--Ensemble du culte--Sixième entretien.--Culte privé--Septième entretien.--Culte public--TROISIÈME PARTIE.--Explication du régime.--Huitième entretien.--Ensemble du régime--Neuvième entretien.--Régime privé--Dixième entretien.--Régime public--CONCLUSION.--Histoire générale de la religion.--Onzième entretien.
Sommario/riassunto: «Au nom du passé et de l'avenir, les serviteurs théoriques et les serviteurs pratiques de l'HUMANITÉ viennent prendre dignement la direction générale des affaires terrestres, pour construire enfin la vraie providence, morale, intellectuelle, et matérielle; en excluant irrévocablement de la suprématie politique tous les divers esclaves de Dieu, catholiques, protestants, ou déistes, comme étant à la fois arriérés et perturbateurs. » Telle fut la proclamation décisive par laquelle, au Palais-Cardinal , je terminai, le dimanche 19 octobre 1851. après un résumé de cinq heures, mon troisième Cours philosophique sur l'histoire générale de l'Humanité. Depuis cette mémorable clôture, la publication du tome deuxième de mon Système de politique positive vient de constater directement combien une semblable destination sociale convient à la philosophie capable d'inspirer la théorie la plus systématique de l'ordre humain.Nous venons donc ouvertement délivrer l'Occident d'une démocratie anarchique et d'une aristocratie rétrograde, pour constituer, autant que possible, une vraie sociocratie, qui fasse sagement concourir à la commune régénération toutes les forces humaines, toujours appliquées chacune suivant sa nature. En effet, nous, sociocrates, ne sommes pas davantage démocrates qu'aristocrates. A nos yeux, la respectable masse de ces deux partis opposés représente empiriquement, d'une part la solidarité, de l'autre la continuité, entre lesquelles le positivisme établit profondément une subordination nécessaire, remplaçant enfin leur déplorable antagonisme. Mais, quoique notre politique s'élève également au-dessus de ces deux tendances incomplètes et incohérentes, nous sommes loin d'appliquer aujourd'hui la même réprobation aux deux partis correspondants. Depuis trente ans que dure ma carrière philosophique et sociale, j'ai senti toujours un profond mépris pour ce qu'on nomma, sous nos divers régimes, l'opposition, et une secrète affinité pour les constructeurs quelconques. Ceux même qui voulaient construire avec des matériaux évidemment usés me semblèrent constamment préférables aux purs démolisseurs, en un siècle où la reconstruction générale devient partout le principal besoin. Malgré l'état arriéré de nos conservateurs officiels, nos simples révolutionnaires me paraissent encore plus éloignés du véritable esprit de notre temps. Ils prolongent aveuglément, au milieu du dix-neuvième siècle, la direction négative qui ne pouvait convenir qu'au dix-huitième, sans racheter cette stagnation par les généreux sentiments de rénovation universelle qui caractérisèrent leurs prédécesseurs.Aussi, quoique les inclinations populaires leur restent spontanément favorables, le pouvoir passe-t-il toujours à leurs adversaires, qui du moins ont reconnu l'impuissance organique des doctrines métaphysiques, et cherchent ailleurs des principes de reconstruction. Chez la plupart de ceux-ci, la rétrogradation n'est, au fond, qu'un pis-aller provisoire contre une imminente anarchie, sans aucune véritable conviction théologique. Quoique tous les hommes d'État semblent maintenant appartenir à cette école, on peut assurer qu'elle leur fournit seulement les formules indispensables à la coordination de leurs vues empiriques, en attendant la liaison plus réelle et plus stable émanée d'une nouvelle doctrine universelle.Tel est certainement le seul chef temporel vraiment éminent dont notre siècle puisse jusqu'ici s'honorer, le noble tzar qui , tout en faisant avancer son immense empire autant que le comporte sa situation actuelle, le préserve, avec une énergique sagesse, d'une vaine fermentation. Son judicieux empirisme a compris que l'Occident était seul investi de la glorieuse et difficile mission de fonder la régénération humaine, que l'Orient doit ensuite s'approprier paisiblement à mesure qu'elle surgira. Il me paraît Même avoir senti que cette immense élaboration se trouvait spécialement réservée au grand centre occidental, dont la spontanéité nécessairement désordonnée doit seule être toujours respectée, comme profondément indispensable à la solution commune. L'agitation habituelle de tout le reste de. l'Occident, quoique plus difficile à contenir que celle de l'Orient, est, au fond, presque aussi nuisible au cours naturel de la réorganisation finale, dont elle tend à déplacer vainement le principal foyer, que l'ensemble du passé fixe en France.Notre situation occidentale exclut tellement le point de vue purement révolutionnaire qu'elle réserve au camp opposé la production des maximes les plus caractéristiques. Malgré la mémorable formule pratique émanée d'un démocrate heureusement illettré, c'est parmi les purs conservateurs que surgit la plus profonde sentence politique du dix-neuvième siècle : On ne détruit que ce qu'on remplace . L'auteur de cette admirable maxime, aussi bien exprimée que bien pensée, n'offre pourtant rien d'éminent sous l'aspect intellectuel. Il n'est vraiment recommandable que d'après une rare combinaison des trois qualités pratiques, l'énergie, la prudence, et la persévérance. Mais le point de vue organique tend aujourd'hui tellement à grandir les conceptions, qu'il suffit, dans une situation favorable, pour inspirer à un esprit superficiel un principe vraiment profond, que le positivisme adopte et développe systématiquement.Quoi qu'il en soit, la nature rétrograde des doctrines épuisées que nos conservateurs emploient provisoirement doit les rendre essentiellement impropres à diriger la politique réelle au milieu d'une anarchie primitivement due à l'impuissance finale des anciennes croyances. La raison occidentale ne peut plus se laisser conduire par des opinions évidemment indémontrables, et même radicalement chimériques, comme toutes celles qu'inspire une théologie quelconque, restât-elle réduite à son dogme fondamental. Tous reconnaissent aujourd'hui que notre activité pratique doit cesser de se consumer en hostilités mutuelles, pour développer paisiblement notre commune exploitation de la planète humaine. Mais nous pouvons encore moins persister dans cet état d'enfance intellectuelle et morale où notre conduite ne repose que sur des motifs absurdes et dégradants. Sans répéter jamais le dix-huitième siècle, le dix-neuième doit toujours le continuer, en réalisant enfin le noble vœu d'une religion démontrée dirigeant une activité pacifique.Depuis que la situation écarte toute tendance purement négative, il n'y a de vraiment discréditées, parmi les écoles philosophiques du dernier siècle, que les sectes inconséquentes, dont la prépondérance dut être éphémère.Les démolisseurs incomplets, comme Voltaire et Rousseau, qui croyaient pouvoir renverser l'autel en conservant le trône ou réciproquement, sont irrévocablement déchus, après avoir dominé, suivant leur destinée normale, les deux générations qui préparèrent et accomplirent l'explosion révolutionnaire. Mais, depuis que la reconstruction est à l'ordre du jour, l'attention publique retourne de plus en plus vers la grande et immortelle école de Diderot et Hume, qui caractérisera réellement le dix-huitième siècle, en le liant au précédent par Fontenelle et au suivant par Condorcet. Également émancipés en religion et en politique, ces puissants penseurs tendaient nécessairement vers une réorganisation totale et directe, quelque confuse qu'en dût être alors la notion. Tous se rallieraient aujourd'hui à la seule doctrine qui, fondant l'avenir sur le passé, pose enfin les bases inébranlables de la régénération occidentale. C'est d'une telle école que je m'honorerai toujours de descendre immédiatement, par mon précurseur essentiel, l'éminent Condorcet. Au contraire, je n'attendis jamais que des entraves, spontanées ou concertées, chez les débris arriérés des sectes superficielles et immorales émanées de Voltaire et de Rousseau.Mais, à cette grande souche historique, j'ai constamment rattaché ce qu'offrirent de vraiment éminent nos derniers adversaires, soit théologiques, soit métaphysiques.
Tandis que Hume constitue mon principal précurseur philosophique, Kant s'y trouve accessoirement lié; sa conception fondamentale ne fut vraiment systématisée et développée que par le positivisme.
Titolo autorizzato: Catéchisme positiviste, ou, Sommaire exposition de la religion universelle en douze entretiens systématiques entre une femme et un prêtre de l'humanité  Visualizza cluster
ISBN: 1-55441-087-8
Formato: Materiale a stampa
Livello bibliografico Monografia
Lingua di pubblicazione: Francese
Record Nr.: 9910131155903321
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Opac: Controlla la disponibilità qui
Serie: classiques des sciences sociales.