LEADER 10805nam 2200409 450 001 9910131155903321 005 20240214103224.0 010 $a1-55441-087-8 035 $a(CKB)3680000000167675 035 $a(NjHacI)993680000000167675 035 $a(EXLCZ)993680000000167675 100 $a20240214d2002 uy 0 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aCate?chisme positiviste, ou, Sommaire exposition de la religion universelle en douze entretiens syste?matiques entre une femme et un pre?tre de l'humanite? /$fAuguste Comte 210 1$aChicoutimi :$cJ.-M. Tremblay,$d2002. 215 $a1 online resource (190 pages) 225 1 $aclassiques des sciences sociales 327 $aPRE?FACE--Bibliothe?que du prole?taire au XIXe sie?cle--INTRODUCTION.--The?orie ge?ne?rale de la religion--Premier entretien--PREMIE?RE PARTIE.--Explication du dogme.--Deuxie?me entretien.--Ensemble du dogme--Troisie?me entretien.--Ordre exte?rieur, d'abord mate?riel, puis vital--Quatrie?me entretien.--Ordre humain, d'abord social, puis moral--SECONDE PARTIE.--Explication du culte.--Cinquie?me entretien.--Ensemble du culte--Sixie?me entretien.--Culte prive?--Septie?me entretien.--Culte public--TROISIE?ME PARTIE.--Explication du re?gime.--Huitie?me entretien.--Ensemble du re?gime--Neuvie?me entretien.--Re?gime prive?--Dixie?me entretien.--Re?gime public--CONCLUSION.--Histoire ge?ne?rale de la religion.--Onzie?me entretien. 330 0 $a«Au nom du passe? et de l'avenir, les serviteurs the?oriques et les serviteurs pratiques de l'HUMANITE? viennent prendre dignement la direction ge?ne?rale des affaires terrestres, pour construire enfin la vraie providence, morale, intellectuelle, et mate?rielle; en excluant irre?vocablement de la supre?matie politique tous les divers esclaves de Dieu, catholiques, protestants, ou de?istes, comme e?tant a? la fois arrie?re?s et perturbateurs. » Telle fut la proclamation de?cisive par laquelle, au Palais-Cardinal , je terminai, le dimanche 19 octobre 1851. apre?s un re?sume? de cinq heures, mon troisie?me Cours philosophique sur l'histoire ge?ne?rale de l'Humanite?. Depuis cette me?morable clo?ture, la publication du tome deuxie?me de mon Syste?me de politique positive vient de constater directement combien une semblable destination sociale convient a? la philosophie capable d'inspirer la the?orie la plus syste?matique de l'ordre humain.Nous venons donc ouvertement de?livrer l'Occident d'une de?mocratie anarchique et d'une aristocratie re?trograde, pour constituer, autant que possible, une vraie sociocratie, qui fasse sagement concourir a? la commune re?ge?ne?ration toutes les forces humaines, toujours applique?es chacune suivant sa nature. En effet, nous, sociocrates, ne sommes pas davantage de?mocrates qu'aristocrates. A nos yeux, la respectable masse de ces deux partis oppose?s repre?sente empiriquement, d'une part la solidarite?, de l'autre la continuite?, entre lesquelles le positivisme e?tablit profonde?ment une subordination ne?cessaire, remplac?ant enfin leur de?plorable antagonisme. Mais, quoique notre politique s'e?le?ve e?galement au-dessus de ces deux tendances incomple?tes et incohe?rentes, nous sommes loin d'appliquer aujourd'hui la me?me re?probation aux deux partis correspondants. Depuis trente ans que dure ma carrie?re philosophique et sociale, j'ai senti toujours un profond me?pris pour ce qu'on nomma, sous nos divers re?gimes, l'opposition, et une secre?te affinite? pour les constructeurs quelconques. Ceux me?me qui voulaient construire avec des mate?riaux e?videmment use?s me semble?rent constamment pre?fe?rables aux purs de?molisseurs, en un sie?cle ou? la reconstruction ge?ne?rale devient partout le principal besoin. Malgre? l'e?tat arrie?re? de nos conservateurs officiels, nos simples re?volutionnaires me paraissent encore plus e?loigne?s du ve?ritable esprit de notre temps. Ils prolongent aveugle?ment, au milieu du dix-neuvie?me sie?cle, la direction ne?gative qui ne pouvait convenir qu'au dix-huitie?me, sans racheter cette stagnation par les ge?ne?reux sentiments de re?novation universelle qui caracte?rise?rent leurs pre?de?cesseurs.Aussi, quoique les inclinations populaires leur restent spontane?ment favorables, le pouvoir passe-t-il toujours a? leurs adversaires, qui du moins ont reconnu l'impuissance organique des doctrines me?taphysiques, et cherchent ailleurs des principes de reconstruction. Chez la plupart de ceux-ci, la re?trogradation n'est, au fond, qu'un pis-aller provisoire contre une imminente anarchie, sans aucune ve?ritable conviction the?ologique. Quoique tous les hommes d'E?tat semblent maintenant appartenir a? cette e?cole, on peut assurer qu'elle leur fournit seulement les formules indispensables a? la coordination de leurs vues empiriques, en attendant la liaison plus re?elle et plus stable e?mane?e d'une nouvelle doctrine universelle.Tel est certainement le seul chef temporel vraiment e?minent dont notre sie?cle puisse jusqu'ici s'honorer, le noble tzar qui , tout en faisant avancer son immense empire autant que le comporte sa situation actuelle, le pre?serve, avec une e?nergique sagesse, d'une vaine fermentation. Son judicieux empirisme a compris que l'Occident e?tait seul investi de la glorieuse et difficile mission de fonder la re?ge?ne?ration humaine, que l'Orient doit ensuite s'approprier paisiblement a? mesure qu'elle surgira. Il me parai?t Me?me avoir senti que cette immense e?laboration se trouvait spe?cialement re?serve?e au grand centre occidental, dont la spontane?ite? ne?cessairement de?sordonne?e doit seule e?tre toujours respecte?e, comme profonde?ment indispensable a? la solution commune. L'agitation habituelle de tout le reste de. l'Occident, quoique plus difficile a? contenir que celle de l'Orient, est, au fond, presque aussi nuisible au cours naturel de la re?organisation finale, dont elle tend a? de?placer vainement le principal foyer, que l'ensemble du passe? fixe en France.Notre situation occidentale exclut tellement le point de vue purement re?volutionnaire qu'elle re?serve au camp oppose? la production des maximes les plus caracte?ristiques. Malgre? la me?morable formule pratique e?mane?e d'un de?mocrate heureusement illettre?, c'est parmi les purs conservateurs que surgit la plus profonde sentence politique du dix-neuvie?me sie?cle : On ne de?truit que ce qu'on remplace . L'auteur de cette admirable maxime, aussi bien exprime?e que bien pense?e, n'offre pourtant rien d'e?minent sous l'aspect intellectuel. Il n'est vraiment recommandable que d'apre?s une rare combinaison des trois qualite?s pratiques, l'e?nergie, la prudence, et la perse?ve?rance. Mais le point de vue organique tend aujourd'hui tellement a? grandir les conceptions, qu'il suffit, dans une situation favorable, pour inspirer a? un esprit superficiel un principe vraiment profond, que le positivisme adopte et de?veloppe syste?matiquement.Quoi qu'il en soit, la nature re?trograde des doctrines e?puise?es que nos conservateurs emploient provisoirement doit les rendre essentiellement impropres a? diriger la politique re?elle au milieu d'une anarchie primitivement due a? l'impuissance finale des anciennes croyances. La raison occidentale ne peut plus se laisser conduire par des opinions e?videmment inde?montrables, et me?me radicalement chime?riques, comme toutes celles qu'inspire une the?ologie quelconque, resta?t-elle re?duite a? son dogme fondamental. Tous reconnaissent aujourd'hui que notre activite? pratique doit cesser de se consumer en hostilite?s mutuelles, pour de?velopper paisiblement notre commune exploitation de la plane?te humaine. Mais nous pouvons encore moins persister dans cet e?tat d'enfance intellectuelle et morale ou? notre conduite ne repose que sur des motifs absurdes et de?gradants. Sans re?pe?ter jamais le dix-huitie?me sie?cle, le dix-neuie?me doit toujours le continuer, en re?alisant enfin le noble v?u d'une religion de?montre?e dirigeant une activite? pacifique.Depuis que la situation e?carte toute tendance purement ne?gative, il n'y a de vraiment discre?dite?es, parmi les e?coles philosophiques du dernier sie?cle, que les sectes inconse?quentes, dont la pre?ponde?rance dut e?tre e?phe?me?re.Les de?molisseurs incomplets, comme Voltaire et Rousseau, qui croyaient pouvoir renverser l'autel en conservant le tro?ne ou re?ciproquement, sont irre?vocablement de?chus, apre?s avoir domine?, suivant leur destine?e normale, les deux ge?ne?rations qui pre?pare?rent et accomplirent l'explosion re?volutionnaire. Mais, depuis que la reconstruction est a? l'ordre du jour, l'attention publique retourne de plus en plus vers la grande et immortelle e?cole de Diderot et Hume, qui caracte?risera re?ellement le dix-huitie?me sie?cle, en le liant au pre?ce?dent par Fontenelle et au suivant par Condorcet. E?galement e?mancipe?s en religion et en politique, ces puissants penseurs tendaient ne?cessairement vers une re?organisation totale et directe, quelque confuse qu'en du?t e?tre alors la notion. Tous se rallieraient aujourd'hui a? la seule doctrine qui, fondant l'avenir sur le passe?, pose enfin les bases ine?branlables de la re?ge?ne?ration occidentale. C'est d'une telle e?cole que je m'honorerai toujours de descendre imme?diatement, par mon pre?curseur essentiel, l'e?minent Condorcet. Au contraire, je n'attendis jamais que des entraves, spontane?es ou concerte?es, chez les de?bris arrie?re?s des sectes superficielles et immorales e?mane?es de Voltaire et de Rousseau.Mais, a? cette grande souche historique, j'ai constamment rattache? ce qu'offrirent de vraiment e?minent nos derniers adversaires, soit the?ologiques, soit me?taphysiques. 330 0 $aTandis que Hume constitue mon principal pre?curseur philosophique, Kant s'y trouve accessoirement lie?; sa conception fondamentale ne fut vraiment syste?matise?e et de?veloppe?e que par le positivisme. 410 0$aclassiques des sciences sociales. 606 $aPositivism$xHistory 606 $aPositivism 615 0$aPositivism$xHistory. 615 0$aPositivism. 676 $a146.4 700 $aComte$b Auguste$045863 801 0$bNjHacI 801 1$bNjHacl 906 $aBOOK 912 $a9910131155903321 996 $aCatéchisme positiviste, ou, Sommaire exposition de la religion universelle en douze entretiens systématiques entre une femme et un prêtre de l'humanité$92226257 997 $aUNINA