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Introduction : la formation de la langue politique--PREMIÈRE PARTIE :--DE LA LANGUE DU DROIT À LA « LANGUE DU PEUPLE » : LA CONSCIENCE LINGUISTIQUE DES RÉVOLUTIONNAIRES (1789-1792)--Chapitre I : 1789, l'expression du droit : l'acte de demande dans l'horizon de la liberté--A. Les cahiers de doléances : du principe de la citoyenneté à l'acte de demande--B. L'assemblée constituante à la conquête de l'hégémonie discursive--1. De l'acte d'obligation à l'acte de demande--2. La Déclaration des droits : l'économie des signes--C. Les limites de la représentation politique : la logique punitive de l'émeute--1. Les situations d'émeute (mars-juillet 1789) : le « peuple » opposé aux « citoyens »--2. Les journées d'octobre : le Peuple-citoyen, la demande de pain et la conquête de la liberté--Chapitre II : 1790-1791, la mise à l'ordre du jour de la langue de la constitution--A. L'élite modérée et la promotion d'une « linguistique du fait »--1. L'« abus des mots » : l'exemple du mot « aristocrates ».--2. Les « tours de force » des « amis du bons sens » : le genre burlesque au service de l'énoncé du fait--3. Stratégies d'usage des mots en politique : Duquesnoy et L'Ami des patriotes, les Révolutions de Paris, Robespierre--B. L'initiative linguistique des jacobins : le « grammairien patriote » François-Urbain Domergue à la recherche de la langue d'un peuple libre--1. Le Journal de la langue française : rendre intelligible la langue de la liberté (janvier-juin 1791)--2. Le contexte politico-linguistique de l'été 1791--3. La formation de la société des amateurs de la langue française: constituer un dictionnaire de la langue politique--Chapitre III : 1792, la formation du savoir politique jacobin : du langage en acte des porte-parole à la « langue du peuple » des législateurs.--Préliminaire : la lettre de la loi--A. Le porte-parole et la représentation des droits : l'exemple des «missionnaires patriotes» provençaux--1. Le printemps 1792 : construire l'espace de la langue de la constitution contre « la coalition criminelle du fanatisme et de l'aristocratie réunis »--2. L'été 1792 : le langage de salut public à l'ordre du jour--B. Le législateur institue la langue populaire, langue de la politique. La question du langage politique légitime (Rousseau/Robespierre)--1. Le législateur institue le contrat social (Rousseau).--2. La nomination politique dans le discours robespierriste--3. Naissance d'un savoir politique : Robespierre thématise le «mouvement populaire»--a. Le récit du 10 août : «un spectacle qu'aucune langue ne peut rendre»--b. Robespierre, porte-parole de la commune, institue le « langage de vérité » des délégués du peuple »--c. « On vous a bien souvent parlé des événements du 2 septembre »--DEUXIÈME PARTIE :--ASPECTS DE L'ÉCONOMIE LINGUISTIQUE:--LA RATIONALITÉ DE L'ACTE DE PAROLE (1792-1794)--Préliminaire : de la conscience linguistique à l'économie linguistique--Chapitre IV : De l'acte de parole à la syntaxe : Antoine Tournon et la Grammaire des sans-culottes (1794)--A. La langue française, fondement de l'organisation d'un peuple libre--1. La science des gouvernements : la connaissance de la langue, base de la législation révolutionnaire--2. La syntaxe de la langue française, espace d'universalisation des mots en politique--B. La Grammaire des Sans-culottes : une description raisonnée de la langue politique--1. Un acte de justification politique--2. Le système des exemples :une radiographie du discours révolutionnaire--3. Grammaire et historicité : trois étapes de la formation de la langue politique--Chapitre V : De la subjectivité de l'acte de parole à l'universalité du sens commun : les récits de vie politique (1793-1794)--A. Approche globale--B. La catégorisation de l'événement : les récits du 14 juillet 1789--1. Un événement fondateur : le peuple en armes--2. Le poids de la conjoncture : les Vies politiques, d'Antoine Collin--C. De l'acteur au personnage : le cas du Jacobin marseillais François Iosard--1. L'acte de commissaire : de l'événement à l'idéologie--2. L'ultime mise en scène du personnage de commissaire--Chapitre VI : Le pouvoir des idiomes et des langages différenciés le colinguisme démocratique--A. Les Jacobins et la langue provençale : l'initiative linguistique des « missionnaires patriotes » marseillais--1. Le Manuel du Laboureur et de l'Artisan, organe des missionnaires patriotes provençaux--2. La primauté expressive du texte écrit provençal--B. Les mille langues du Père Duchesne d'Hébert (1793-1794)--1. Le Père Duchêne ; porte-voix du peuple parisien--2. Le signifiant populaire, espace d'expérimentation de la langue politique--Annexes de la deuxième partie : la Grammaire des Sans-culottes (extraits)--Conclusion--Bibliographie.
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