Vai al contenuto principale della pagina

Marquer la ville : signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe-XVIe siècle) : actes de la conférence organisée à Rome en 2009 par le LAMOP en collaboration avec l'École française de Rome



(Visualizza in formato marc)    (Visualizza in BIBFRAME)

Autore: Patrick Boucheron Jean-Philippe Genet (dir.) Visualizza persona
Titolo: Marquer la ville : signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe-XVIe siècle) : actes de la conférence organisée à Rome en 2009 par le LAMOP en collaboration avec l'École française de Rome Visualizza cluster
Pubblicazione: Éditions de la Sorbonne, 2013
[Place of publication not identified], : Publications de la Sorbonne, 2013
Descrizione fisica: 1 online resource (528 p.)
Disciplina: 307.76094
Soggetto topico: Cities and towns, Medieval - History - To 1500 - Europe, Western
Urban policy - History - To 1500 - Europe, Western
Power (Social sciences) - Europe, Western
Sociology & Social History
Social Sciences
Communities - Urban Groups
Soggetto non controllato: urbanisme
ville
pouvoir
politique urbaine
Europe
Moyen-âge
espace public
Persona (resp. second.): GenêtJean-Philippe
BoucheronPatrick
GenêtJean-Philippe
Note generali: Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph
Sommario/riassunto: […] « Marquer la ville » : on aura d’emblée noté que c’est davantage un processus (et ce processus ne peut être naturellement que politique) qu’une typologie formelle qui rassemble ici les différents auteurs. Reste qu’en tant qu’historiens, nous n’avons guère le choix : il faut bien partir d’une description cartographique des empreintes du pouvoir sur la ville pour tenter de reconstituer le mouvement qui les y a laissé, exactement de la même manière que celle du chasseur qui, se penchant vers les traces de sa proie, en déduit que quelqu’un est passé par là, où comme l’archéologue dont la source ne peut être que « l’empreinte du passé marqué dans la matière ». De l’empreinte du pouvoir évidant le centre de la ville aux itinéraires discrètement réticulées qu’impose une forme urbaine dont les rues ne sont pas nommées, Roland Barthes décrit en somme les deux extrémités d’un arc que l’on ambitionne de parcourir dans son entier. Ainsi peut-on espérer définir une rhétorique de la puissance à partir du marquage de la ville par les pouvoirs urbains, et tenter d’y mesurer les parts respectives de la communication, de la persuasion, de l’intimidation ou de la propagande – que celle-ci soit implicite ou explicite. Il s’agit donc avant tout d’inviter à une histoire matérielle, concrète, tangible, du marquage urbain, en ne présumant pas de la nature institutionnelle du pouvoir qui s’y exprime mais en partant simplement d’une phénoménologie : qu’est-ce qui, en ville, parle du pouvoir, à qui et « sur quel ton commande-t-il ? » ajouterait volontiers Paul Veyne. Cette sémiologie politique des espaces urbains doit pouvoir se lire à différentes échelles : des signes les plus discrets (enseignes, blasons, bornes) aux empreintes les plus massives que sont les manifestations architecturales de l’autorité. Mais si l’on doit varier les échelles, il faut également pouvoir reconnaître les différentes intensités du signal : décrire les effets massifs de sens (l’ombre portée d’une tour sur un…
Titolo autorizzato: Marquer la ville : signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe-XVIe siècle) : actes de la conférence organisée à Rome en 2009 par le LAMOP en collaboration avec l'École française de Rome  Visualizza cluster
ISBN: 2-85944-930-2
Formato: Materiale a stampa
Livello bibliografico Monografia
Lingua di pubblicazione: Francese
Record Nr.: 9910137243603321
Lo trovi qui: Univ. Federico II
Opac: Controlla la disponibilità qui