LEADER 03836 am 2200541 n 450 001 9910568200203321 005 20240105183914.0 010 $a2-84867-734-1 024 7 $a10.4000/books.pufc.42387 035 $a(CKB)4100000012875403 035 $a(FrMaCLE)OB-pufc-42387 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/86200 035 $a(PPN)263271021 035 $a(EXLCZ)994100000012875403 100 $a20220516j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aAnciens et Modernes par-delà nature et société /$fStéphane Haber, Arnaud Macé 210 $aBesançon $cPresses universitaires de Franche-Comté$d2022 215 $a1 online resource (250 p.) 225 1 $aAnnales littéraires 311 $a2-84867-415-6 330 $aD?abord, la « Nature », avec ses composantes bigarrées, ses lois inexorables et ses principes aveugles ; et puis, au-dessus d?elle, la supplantant, l?écrasant, la « Société », recueil des expressions de l?ingéniosité humaine, somme des arrangements plus ou moins fi ables dont nous avons convenu entre nous. Ce schéma dualiste, dans lequel se concentre une partie de l?héritage idéaliste de la pensée philosophique occidentale, a joué un rôle central dans l?autocompréhension historique de la modernité. Certains hommes seraient devenus, justement, modernes, et ils auraient conféré cette qualité éminente à leurs idées, en particulier aux savoirs qu?ils se proposaient de développer, en séparant de façon tranchante Nature et Société. Ce faisant, ils les auraient rendues, dit-on, pensables l?une et l?autre. Le présent ouvrage prend le contre-pied de cette conception en développant deux motifs. Premièrement : la « modernité » s?est aussi construite autour de positions qui insistaient sur l?appartenance des êtres humains à l?ordre englobant de la Nature, qui, par exemple, illustraient la continuité entre les savoirs visant le corps organique et le corps social. Deuxièmement : cette modernité-là ne rompt nullement avec l?Antiquité. Car les Grecs et les Latins n?ont pas seulement institué ce partage ; ils se sont aussi inquiétés de sa valeur et de ses limites ? ils l?ont discuté, déplacé, dissout, refondé, à mesure qu?ils entendaient justifier de nouveaux savoirs, les séparer d?autres ou les unir en de nouvelles continuités. Ainsi se substitue à la césure moderne le temps long d?une histoire où la multiplicité des façons de faire et de défaire cette frontière accompagne depuis l?Antiquité la production des savoirs. Nous héritons dès lors d?une autre histoire que celle que nous nous sommes racontée. Faudra-t-il renoncer à trier les êtres ou les processus selon qu?ils paraissent relever plutôt de l?existence naturelle ou de l?artificialité sociale ? Il suffira de désinvestir ce? 606 $aPhilosophy of nature 606 $aPhilosophy, Ancient 610 $asociété 610 $amodernité 610 $anature 615 0$aPhilosophy of nature. 615 0$aPhilosophy, Ancient. 700 $aBénatouïl$b Thomas$0732966 701 $aGerbier$b Laurent$01306646 701 $aHaber$b Stéphane$01234156 701 $aLarrère$b Catherine$0421075 701 $aLhermitte$b Jean-François$01306647 701 $aMacé$b Arnaud$0601732 701 $aMorel$b Pierre-Marie$0599828 701 $aSpector$b Céline$0610759 701 $aHaber$b Stéphane$01234156 701 $aMacé$b Arnaud$0601732 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910568200203321 996 $aAnciens et Modernes par-delà nature et société$93028525 997 $aUNINA