LEADER 03544 am 2200661 n 450 001 9910554597303321 005 20211029 010 $a979-1-03-510735-2 024 7 $a10.4000/books.psorbonne.95845 035 $a(CKB)4100000012812565 035 $a(FrMaCLE)OB-psorbonne-95845 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/86024 035 $a(PPN)267971591 035 $a(EXLCZ)994100000012812565 100 $a20220329j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aSpinoza après Bourdieu $ePolitique des dispositions /$fJacques-Louis Lantoine 210 $aParis $cÉditions de la Sorbonne$d2021 215 $a1 online resource (144 p.) 225 1 $aLa philosophie à l??uvre 311 $a979-1-03-510090-2 330 $aLe paradoxe fondamental qui vient à la fois constituer et mettre en péril la politique, c?est qu?il n?y a pas d?autorité des institutions et des lois sans le soutien au moins tacite et spontané de la multitude, multitude dont il s?agit en même temps de reconnaître qu?elle est composée d?individus et de groupes sociaux qui désirent n?en faire qu?à leur tête. Ce paradoxe est souvent dénié par les philosophies politiques qui se contentent d?invoquer une légitimité idéale pour justifier une obéissance en droit. Les concepts de disposition et d?habitus, tels qu?ils sont théorisés par Pierre Bourdieu, permettent de comprendre à même la pratique comment s?établit, de fait, la domination d?un ordre. Spinoza, tout en s?accordant sur des points fondamentaux avec le sociologue, insiste néanmoins sur la dimension passionnelle et donc inconstante des dispositions, et par là assume davantage encore le paradoxe. Un pouvoir n?est obéi que s?il sait se faire désirer, qu?il soit légitime ou non. C?est alors une conception de l?État et des institutions politiques tout à fait originale qu?élabore le Traité politique, où il s?agit moins de les fonder en légitimité que de les faire fonctionner malgré, et même par, les passions pourtant inconstantes et variées du vulgaire. Encore faut-il que cette domination s?exerce au profit de tous et de chacun : une Realpolitik, au sens de Pierre Bourdieu, est ainsi constituée par Spinoza, où le pouvoir n?est détenu par personne en particulier, mais dispose tous les citoyens à la concorde et à la paix, malgré eux mais, autant que possible, de bon gré. 606 $aPhilosophy 606 $aphilosophie 606 $aSpinoza 606 $adéterminisme 606 $acritique et interprétation 606 $ainstitution 606 $adisposition 606 $aBourdieu 606 $atractatus politicus 610 $aphilosophie 610 $aSpinoza 610 $adéterminisme 610 $acritique et interprétation 610 $ainstitution 610 $adisposition 610 $aBourdieu 610 $atractatus politicus 615 4$aPhilosophy 615 4$aphilosophie 615 4$aSpinoza 615 4$adéterminisme 615 4$acritique et interprétation 615 4$ainstitution 615 4$adisposition 615 4$aBourdieu 615 4$atractatus politicus 700 $aLantoine$b Jacques-Louis$01296061 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910554597303321 996 $aSpinoza après Bourdieu$93023766 997 $aUNINA