LEADER 03038nam 2200541zu 450 001 9910495980303321 005 20210807005619.0 010 $a2-7351-1819-3 024 7 $a10.4000/books.editionsmsh.3021 035 $a(CKB)4340000000013045 035 $a(SSID)ssj0001649267 035 $a(PQKBManifestationID)16422951 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001649267 035 $a(PQKBWorkID)14975426 035 $a(PQKB)11555476 035 $a(FrMaCLE)OB-editionsmsh-3021 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85085 035 $a(PPN)198369956 035 $a(EXLCZ)994340000000013045 100 $a20160829d1987 uy 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 13$aLe Sang et la Chair: Les Abattoirs des Pays de L'Adour 210 $aParis$cÉditions de la Maison des sciences de l?homme$d1987 210 31$a[Place of publication not identified]$cEditions de la Maison des sciences de l'homme$d1987 215 $a1 online resource (VIII-160 p.) 225 1 $aEthnologie de la France 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-7351-0212-2 330 $a« Vous ne pourrez manger aucune bête crevée ». Notre société reste fidèle à l'interdit du Deutéronome et tue les animaux dont elle se nourrit. Mais tout procédé de mise à mort n'est pas accepté ; il faut verser le sang pour pouvoir transformer le corps en substance consommable, en viande de « boucherie ». Or, de cette condition première du régime carné, nous ne voulons pourtant rien voir. Les sacrifices solennels, les célébrations festives, puis les tueries fonctionnant dans les villes ont fait place aujourd'hui à un abattage invisible, enclos dans des lieux appropriés, tenu à bonne distance. Cette récente séparation entre abattage et boucherie épargne à nos regards le geste fondateur du régime carné. Pourquoi donc faut-il verser le sang des bêtes pour pouvoir se nourrir de leur chair ? Et pourquoi cette nécessité offense-t-elle nos sensibilités, sans pourtant nous rendre végétariens ? En observant des abattoirs du sud-ouest de la France, Noélie Vialles, met en lumière l'existence d'un système complexe d'évitement et de dépassement du geste fatal. Son analyse montre comment les modalités de mise à mort et de préparation des animaux domestiques pour la consommation humaine mettent en jeu, bien au-delà de l'abattage, des représentations symboliques du sang, des hommes et des bêtes. 606 $aAnthropology$2bicssc 610 $aabattoir 610 $aviande 610 $abétail 610 $aboucherie 610 $asociologie 610 $aFrance 615 7$aAnthropology 700 $aVialles$b Noelie$01231220 712 02$aFrance.$bDirection du patrimoine. 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910495980303321 996 $aLe Sang et la Chair: Les Abattoirs des Pays de L'Adour$92858728 997 $aUNINA