LEADER 03677 am 2200493 n 450 001 9910495900403321 005 20200129 010 $a2-7574-2636-2 024 7 $a10.4000/books.septentrion.84808 035 $a(CKB)5590000000431746 035 $a(FrMaCLE)OB-septentrion-84808 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/86965 035 $a(PPN)253362881 035 $a(EXLCZ)995590000000431746 100 $a20210111j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes mots des autres $eFlaubert, Sarraute, Pinget /$fLaurent Adert 210 $aVilleneuve d'Ascq $cPresses universitaires du Septentrion$d2020 215 $a1 online resource (312 p.) 225 1 $aObjet 311 $a2-85939-492-3 330 $aToute parole collective, quelle qu?elle soit, est une fiction, en ce sens qu?il n?existe pas de Sujet collectif susceptible d?en soutenir réellement l?énonciation. Les romans de Gustave Flaubert, de Nathalie Sarraute et de Robert Pinget, sur lesquels porte cet essai, prennent chacun à sa manière ce discours impossible pour matériau ; ils en éclairent les linéaments, en scrutent les failles, en interrogent les rêves, les fantasmes et la violence. Ce que parler veut dire à l?échelle collective, telle est la réalité que l?art romanesque s?emploie ici à interroger, suppléant ainsi à un métadiscours introuvable sur la nature de ce qui lie les hommes ensemble. Les trois romanciers examinés cherchent moins à s?exprimer personnellement à travers leur ?uvre qu?à interroger la présence et les effets d?un discours collectif a la fois omniprésent et inconsistant. Le langage n?est plus simplement l?instrument de leur art, mais l?objet principal et même exclusif de leur questionnement esthétique. Ce déplacement est d?une grande importance et marque l?émergence d?une crise de confiance, laquelle peut d?ailleurs éclairer en grande partie le passage de l?âge romantique à l?âge moderne : la promotion de la parole à l?avant-scène du roman s?accompagne à l?évidence d?une défiance, à tout le moins d?une inquiétude ; le soupçon qu?elle échoue à exprimer le sujet qui la profère, la découverte, au fond, d?une espèce d?aphasie au c?ur de la parole, hante en effet les romans de Flaubert, Sarraute et Pinget. Tel que ces ?uvres l?articulent, ce soupçon n?a rien d?abstrait ni de métaphysique ; il concerne à chaque fois l?incidence du discours collectif dans l?usage de la parole et donne lieu à ce que l?on pourrait appeler une problématique romanesque de l?aliénation verbale. Flaubert, incontestablement, marque l?apparition d?une telle problématique dans les Lettres, inaugurant ainsi l?une des grandes voies du roman moderne et contemporain. La méthode adoptée dans cet essai procède par lectures? 606 $aFrench fiction$y20th century$xHistory and criticism 606 $aFrench fiction$y19th century$xHistory and criticism 606 $aLiterary style 606 $aCliche?s 610 $afiction 615 0$aFrench fiction$xHistory and criticism. 615 0$aFrench fiction$xHistory and criticism. 615 0$aLiterary style. 615 0$aCliche?s. 676 $a843/.809 700 $aAdert$b Laurent$0282770 701 $aPinget$b Robert$0196477 701 $aSarraute$b Nathalie$0443829 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910495900403321 996 $aLes mots des autres$93029773 997 $aUNINA