LEADER 03714 am 2200577 n 450 001 9910495837503321 005 20170101 010 $a979-1-0959-9008-6 024 7 $a10.4000/books.europhilosophie.153 035 $a(CKB)3710000001041936 035 $a(FrMaCLE)OB-europhilosophie-153 035 $a(PPN)241290511 035 $a(EXLCZ)993710000001041936 100 $a20170201j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 200 10$aDe la terreur à l?extrême violence /$fPetar Bojani?, Guillaume Sibertin-Blanc 210 $aToulouse $cEuroPhilosophie Éditions$d2017 330 $aLa violence, dans l'unification de son signifiant et dans la distribution de ses manifestations, dans la communication de ses mécanismes ou la différenciation de ses effets, demeure au centre des préoccupations de la pensée politique. La philosophie politique moderne l'a posée comme l'état premier à partir duquel, et face auquel devaient être déterminées les conditions de la vie collective sous une institution civile ; la violence devenait un moment paradoxalement constitutif, toujours déjà présupposé comme cela même qu'il fallait refouler, tenir à distance, ou civiliser, pour rendre possible son autre, État, Société, ou Liberté. La philosophie contemporaine ne cesse d'être convoquée par des situations et des conjonctures qui nous obligent à réinterroger les significations politiques de la violence à partir de ses seuils « impolitiques », et à réexaminer les partages topiques que l'on supposait permettre de fixer des bornes à la violence en en différenciant les économies, ou de garantir sa consistance politique en dialectisant les oppositions des contre-violences, et les transformations institutionnelles et subjectives correspondantes : les partages du privé et du public, du physique et du symbolique, du social et de l'étatique, du droit et de la police, du national et de l'international, du religieux et du laïc, etc. En revenant aussi bien sur les textes de nos différentes traditions philosophiques que sur les conjonctures passées et présente qui en convoquent le réexamen critique, ce sont ces zones impolitiques, d'indiscernabilité ou d'indécidabilité, que les contributions ici rassemblées proposent de soumettre à nouveau à la réflexion, lorsque l'institution de la violence (sa codification, sa symbolisation, sa régulation) se heurte à de l'in-instituable, ou lorsque la politisation de la violence bascule dans son contraire et tend à « libérer » une violence intraitable. 606 $aHumanities, Multidisciplinary 606 $aPhilosophy 606 $aviolence 606 $apolitique 606 $aguerre 606 $asouveraineté 606 $acolonisation 615 4$aHumanities, Multidisciplinary 615 4$aPhilosophy 615 4$aviolence 615 4$apolitique 615 4$aguerre 615 4$asouveraineté 615 4$acolonisation 700 $aBalibar$b Étienne$0381689 701 $aBojani?$b Petar$01347101 701 $aCapdevila$b Nestor$01288140 701 $aChignola$b Sandro$0169984 701 $aEnns$b Diane$01365836 701 $aEsposito$b Roberto$0429997 701 $aFerraris$b Maurizio$010751 701 $aIvekovi?$b Rada$0456104 701 $aKrtolica$b Igor$01322067 701 $aMilisavljevi?$b Vladimir$01365837 701 $aSibertin-Blanc$b Guillaume$01322065 701 $aBojani?$b Petar$01347101 701 $aSibertin-Blanc$b Guillaume$01322065 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910495837503321 996 $aDe la terreur à l?extrême violence$93387979 997 $aUNINA