LEADER 03459 am 2200481 n 450 001 9910495827103321 005 20240104030500.0 010 $a2-7535-2682-6 024 7 $a10.4000/books.pur.42988 035 $a(CKB)4100000003845188 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-42988 035 $a(PPN)228250137 035 $a(EXLCZ)994100000003845188 100 $a20180504j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 200 00$aTraces et mémoires urbaines$eEnjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition$fVincent Veschambre 210 $aRennes$cPresses universitaires de Rennes$d2017 215 $a1 online resource (315 p.) 311 $a2-7535-0612-4 330 $aValoriser le patrimoine, s'opposer à la démolition de certains héritages, promouvoir des lieux de mise en mémoire et de commémoration : voici des formes de mobilisations collectives qui travaillent notre société en profondeur et qui interrogent la manière dont les individus et les groupes sociaux se construisent des repères identitaires, se positionnent dans la ville et dans la société. À travers les formes de mobilisation que nous avons pu observer, dans différentes villes de l'Ouest notamment, ce recours au patrimoine et à la mémoire est apparu comme une quête de visibilité, de légitimité et comme une nouvelle manière de s'approprier les lieux. Une appropriation de l'espace qui est revendiquée, affichée, rendue visible à travers ce que nous avons appelé le « marquage de l'espace », à savoir le réinvestissement de traces et la production de nouvelles marques, correspondant à des signatures collectives : restaurations ou inversement destructions d'édifices, affichages officiels ou « sauvages », productions artistiques... Traités successivement pour la commodité du raisonnement, ces trois processus que sont la patrimonialisation, la démolition et la mise en mémoire sont en fait totalement imbriqués. La patrimonialisation est la mise en valeur de lieux, d'espaces « désaffectés », qui deviennent en retour valorisants pour ceux qui se les approprient. La démolition est l'envers de la patrimonialisation : à travers les destructions conflictuelles, la « déconstruction » des grands ensembles ou le nettoyage des friches industrielles, la démolition représente la négation symbolique de certaines populations. La mise en mémoire et la commémoration correspondent à un réinvestissement de traces souvent ténues, mais aussi à la production de nouvelles marques, les monuments : ce sont les mémoires les plus douloureuses, celles des camps, de la pauvreté, de la ségrégation qui ont été abordées dans cet ouvrage, celles qui sont les plus difficiles à inscrire dans l'espace public. ? 606 $aHistory 606 $apatrimoine 606 $agéographie sociale 606 $apatrimonialisation 606 $acommémorations 606 $apatrimoine industriel 606 $amise en mémoire 606 $adémolition 615 4$aHistory 615 4$apatrimoine 615 4$agéographie sociale 615 4$apatrimonialisation 615 4$acommémorations 615 4$apatrimoine industriel 615 4$amise en mémoire 615 4$adémolition 700 $aVeschambre$b Vincent$0323989 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910495827103321 996 $aTraces et mémoires urbaines$93658358 997 $aUNINA