LEADER 03186 am 2200421 n 450 001 9910495713703321 005 20240104030446.0 010 $a2-7535-6175-3 024 7 $a10.4000/books.pur.77465 035 $a(CKB)4100000010105938 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-77465 035 $a(PPN)242885780 035 $a(EXLCZ)994100000010105938 100 $a20200117j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 200 00$aPhotogénie du désir$eMichael Powell et Emeric Pressburger 1945-1950$fNatacha Thiéry 210 $aRennes$cPresses universitaires de Rennes$d2018 215 $a1 online resource (326 p.) 311 $a2-7535-0964-6 330 $aSouvent méconnue en France, mais influente sur plusieurs générations de cinéastes, la filmographie profuse du britannique Michael Powell articule la fantaisie et l'élégance, l'humour et la gravité, la fureur et l'ellipse. Ses films réalisés après-guerre en collaboration avec le scénariste d'origine hongroise Emeric Pressburger sous la bannière des Archers, leur propre compagnie de production, représentent la période la plus féconde de son ?uvre. Je sais où je vais !, Une question de vie ou de mort, Le Narcisse noir, Les Chaussons rouges, The Small Black Room et La Renarde frappent, tous, par leur inventivité formelle, leur liberté de ton, leur exigence artistique, leur densité. Chacun sollicite aussi bien la pensée que le corps du spectateur. Comment la narration et la représentation y sont-elles, à l'occasion, suspendues ou défaites ? Pourquoi leur vision est-elle si poignante ? Comment qualifier la singularité de la poétique powellienne ? Parce qu'ils inquiètent la perception, ces films interrogent le supposé réalisme de l'image cinématographique : ils perpétuent et enrichissent la réflexion sur le concept de photogénie défini par les premiers théoriciens du cinéma. Ils substituent au réel, qui reste leur référent, l'invention d'un monde dont est privilégiée la part invisible et qu'imprègne le sentiment du fantastique. L'analyse des films met au jour une esthétique du débordement que révèlent la dialectique du trompe-l'?il, entre masquage et désignation, l'expressionnisme en Technicolor et la virulence d'énoncés au pouvoir inattendu. La mise en scène de la puissance du désir, dont les personnages féminins sont la cible mais aussi et surtout la source, fait émerger fantômes et fantasmes. Dans sa circulation entre l'écran et nous, le désir est la substance de la photogénie powellienne. Celle-ci n'est nullement une complaisance faite au regard, mais ouvre sur sa jouissance, vertigineuse. 606 $aFilm Radio Television 606 $acinéma 606 $aimage 606 $acinéma britannique 606 $ahistoire du cinéma 615 4$aFilm Radio Television 615 4$acinéma 615 4$aimage 615 4$acinéma britannique 615 4$ahistoire du cinéma 700 $aThiéry$b Natacha$01456380 701 $aRuiz$b Raoul$0528401 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910495713703321 996 $aPhotogénie du désir$93657632 997 $aUNINA