LEADER 03436 am 2200589 n 450 001 9910495686103321 005 20240104030430.0 010 $a2-7535-6891-X 024 7 $a10.4000/books.pur.131883 035 $a(CKB)4100000009079467 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-131883 035 $a(PPN)267961499 035 $a(EXLCZ)994100000009079467 100 $a20190827j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 200 04$aLes religieuses de Castille$ePatronage aristocratique et ordre cistercien (XIIe-XIIIe siècles)$fGhislain Baury 210 $aRennes$cPresses universitaires de Rennes$d2019 215 $a1 online resource (332 p.) 311 $a2-7535-2051-8 330 $aJusqu?à présent, les abbayes de moniales cisterciennes qui se multiplièrent en Castille à partir des années 1160 ont souvent été assimilées à la plus puissante d?entre elles, Las Huelgas de Burgos, leur modèle et leur porte-parole suivant les analyses inspirées par le droit canonique ou l?histoire du genre. Les chartriers de communautés ordinaires comme Cañas, Vileña ou Herce mettent toutefois en évidence des modes de fonctionnement différents de ceux du grand monastère royal et même un antagonisme essentiel. L?explication tient aux relations étroites que les institutions entretenaient avec les fondateurs et leurs descendants, membres de la très haute noblesse des ricoshombres. Usant de leur droit de patronage, les principaux lignages s?assuraient une influence exclusive dans les cloîtres et en faisaient leurs centres de pouvoir. Les temporels permettaient notamment de préserver l?intégrité de pans importants de leur patrimoine dans les zones rurales. L?obédience cistercienne, qui ne s?accompagnait alors d?aucune contrainte institutionnelle, renforçait leur autonomie. Pour contrecarrer ce phénomène et contenir les prétentions de l?aristocratie, Alphonse VIII fonda Las Huelgas en 1187, la dota de moyens hors normes et la plaça à la tête d?une hiérarchie créée pour l?occasion, le chapitre des abbesses cisterciennes de Castille et de Léon. Dans les années 1220-1230, l?ordre cistercien lutta à son tour contre le patronage des laïcs afin d?affirmer l?autorité qu?il revendiquait depuis peu sur les religieuses. Seules les abbayes de première génération purent prolonger la relation gagnant-gagnant avec leurs patrons. Elles prospérèrent tout au long du XIIIe siècle, avant de pâtir des grands bouleversements que connut la noblesse castillane au début du siècle suivant. 606 $aReligion 606 $aHistory 606 $apatrimoine 606 $acistercien 606 $apatronnage 606 $aCastilles 606 $areligion 606 $aordre religieux 606 $aabbaye 606 $amonastère 606 $achrétien 606 $aaristocratie 615 4$aReligion 615 4$aHistory 615 4$apatrimoine 615 4$acistercien 615 4$apatronnage 615 4$aCastilles 615 4$areligion 615 4$aordre religieux 615 4$aabbaye 615 4$amonastère 615 4$achrétien 615 4$aaristocratie 700 $aBaury$b Ghislain$01323123 701 $aRucquoi$b Adeline$0167098 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910495686103321 996 $aLes religieuses de Castille$93658347 997 $aUNINA