LEADER 04050nam 2200385z- 450 001 9910490719303321 005 20241025164436.0 035 $a(CKB)5590000000533379 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/71165 035 $a(FR-PaCSA)88925487 035 $a(EXLCZ)995590000000533379 100 $a20202102d2020 |y 0 101 0 $afra 135 $aurmn|---annan 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 12$aL?entreprise Jaquet-Droz $eentre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles : 1758-1811 /$fSandrine Girardier 210 $aNeuchâtel$cEditions Alphil Presses universitaires suisses$d2020 225 1 $aHistoire 311 08$aversion imprimée 2-88930-300-4 330 $aLes Jaquet-Droz et Leschot occupent une place de choix dans la mémoire collective neuchâteloise. L?histoire mythifiée des trois mécaniciens chaux-de-fonniers ? Pierre Jaquet-Droz, son fils Henry-Louis et leur ami et collaborateur Jean-Frédéric Leschot ? participe encore aujourd?hui à la définition du savoir-faire horloger comme une aptitude technique propre à l?Arc jurassien. Alors que tant a été écrit sur ces horlogers du XVIIIe siècle, éminents s?il en est, deux enjeux balisent le présent travail : renouveler le regard porté sur ce trio mécanicien et analyser les sphères d?activités qui caractérisent leurs parcours. De la figure du génie mécanique montagnard à l?image d?Épinal de l?horloger, acteurs isolés au sein d?un contexte idéalisé et non problématisé, les Jaquet-Droz et Leschot envahissent tous les champs de l?histoire en devenant les figures tutélaires de l?horlogerie neuchâteloise. Au sein de cette composition historiographique, les automates occupent une place prépondérante. Déjà au XVIIIe siècle, les enjeux dont ils sont les porte-paroles motivent des commentaires aux orientations diverses : elles ont trait au domaine technique et commercial, à la sphère philosophique et au champ épistémologique. Forte d?une réputation technique fondée sur les automates notamment, la maison Jaquet-Droz prospère et se développe en ouvrant des ateliers à Londres puis à Genève. Ceux-ci deviennent des acteurs importants de la production de mécaniques de luxes où sous-traitance et adaptabilité sont les mots-clés qui permettent de se faire un nom sur la place, quitte à l?effacer de ses propres pièces pour favoriser la vente de la marchandise. À l?image de la production, la vente se réalise sur l?échelle internationale pour toucher, notamment, un marché riche en symboles : la Chine. Pour survivre, notamment en situation de crise, la maison doit aussi adapter son écoulement et laisse ainsi entrevoir les stratégies nécessaires à mettre en ?uvre pour s?implanter durablement dans le commerce international. Une polyphonie de définitions permet de mieux circonscrire le rôle et la place de l?horloger au XVIIIe siècle, à l?aune d?activités qui dépassent le seul intérêt économique. À travers la fabrication de prothèses anatomiques ou la participation aux activités de la Société des Arts de Genève, la mécanique devient un outil mis au service de la collectivité et vient ainsi contrecarrer les propos parfois réducteurs émis au sujet de l?inutilité des automates. À travers un corpus forcément à géométrie variable qui donne une image plus nuancée du parcours des trois hommes, cette étude souhaite replacer les Jaquet-Droz et Leschot dans le contexte qui est leur et évoquer les enjeux multiples qu?ils rendent visibles. 610 $ahorlogerie 610 $aautomates 610 $aluxe 610 $aChine 610 $acommerce 610 $asous-traitance 610 $aréseaux 610 $amobilité 700 $aGirardier$b Sandrine$4aut$01329510 906 $aBOOK 912 $a9910490719303321 996 $aL?entreprise Jaquet-Droz$93039537 997 $aUNINA