LEADER 03256nam 2200349z- 450 001 9910476897603321 005 20230221130326.0 035 $a(CKB)5470000000567047 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/37738 035 $a(EXLCZ)995470000000567047 100 $a20202102d2019 |y 0 101 0 $aita 135 $aurmn|---annan 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aGli altri noi$eRom e residenti nella Svizzera italiana: etnografia a mediazione 210 $aLocarno$cArmando Dadò editore$d2019 225 1 $aL'officina 311 $a88-8281-529-3 330 $aCette recherche porte sur les roms (vlach) qui séjournent périodiquement en Suisse italienne, en camping-cars ou en caravanes, pratiquant un semi-nomadisme lié à des motivations principalement économiques, mais également familiales et religieuses. Elle poursuit simultanément deux objectifs. Le premier est lié à un souci de médiation culturelle, qui rejoint les réflexions sur la façon de gérer au mieux les conflits entre les diverses composantes du vivre ensemble. Le second vise à approfondir la connaissance des populations roms concernées (lovara, ?urara ou kaldera?a, de nationalités italienne, française et espagnole). Les deux objectifs sont évidemment reliés, car comprendre les dynamiques conflictuelles exige la connaissance approfondie des acteurs en interaction. Les relations entre résidents tessinois et roms ont évolué dans le temps, avec des oscillations entre le pôle du refus et celui de l?attraction, entre rejet et reconnaissance, méfiance et confiance. Ces variations historiques renvoient à un fondement commun, à une dynamique des oppositions réciproques. L?analyse anthropologique a fait apparaître le rôle ambivalent du conflit dans la production et la reproduction de la relation d?altérité. L?exclusion des roms fournit à certaines tendances politiques locales l?occasion d?apparaître comme les protecteurs des résidents contre les étrangers ; inversement, l?opposition des roms aux ga?és leur permet de resserrer leur communauté et de prévenir l?assimilation. La médiation culturelle peut espérer gérer cette dynamique relationnelle, certainement pas la faire disparaître. Le modèle intégratif traditionnel de l?État-nation se révèle trop étroit pour accueillir la culture rom. Casser la résistance des roms envers le travail salarié et envers la scolarisation obligatoire, entraver leur semi-nomadisme, refuser de reconnaître leur organe de justice interne et leur langue, tout cela ne ferait que concourir à leur disparition culturelle. Les roms sont conscients de ces possibilités, raison pour laquelle ils maintiennent une ambivalence relationnelle avec les ga?és, quitte à apparaître comme des « tsiganes indésirables ». 517 $aGli altri noi 606 $aSociety & social sciences$2bicssc 610 $aRom 610 $amediazione 610 $aetnografia 615 7$aSociety & social sciences 700 $aBizzini$b Nadia$4auth$01309917 906 $aBOOK 912 $a9910476897603321 996 $aGli altri noi$93029717 997 $aUNINA