LEADER 04256 am 2200697 n 450 001 9910416494103321 005 20190829 010 $a2-915544-73-5 024 7 $a10.4000/books.artehis.5824 035 $a(CKB)4100000011392623 035 $a(FrMaCLE)OB-artehis-5824 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/55739 035 $a(PPN)248894102 035 $a(EXLCZ)994100000011392623 100 $a20200707j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aPas de fumet sans feu : cuisine et vie quotidienne auprès des moines de Tournus (IXe-XVIe siècle) /$fBenjamin Saint-Jean Vitus 210 $aDijon $cARTEHIS Éditions$d2019 215 $a1 online resource (176 p.) 330 $aC?est sur un espace utilisé depuis la fin du ixe siècle, occupé aux environs de l?an mil par une étonnante construction de bois à sol de béton et à vocation funéraire, que s?implante au xiie siècle la nouvelle cuisine de l?abbaye Saint-Philibert de Tournus. Lié au réfectoire voisin, le bâtiment empiète à l?époque sur des niveaux de circulation extérieure. Sa conception architecturale est ambitieuse, avec un plan centré sur un octogone entouré de vastes cheminées à contrec?ur semi-circulaire qui évoque des modèles de l?ouest de la France - disparus pour la plupart, à l?exception ou presque de la cuisine de Fontevraud en Anjou. Toutefois, au contraire de ces exemples connus uniquement pour leur architecture, c?est la conservation en place des dépôts d?utilisation intérieurs, compressés à force d?accumulation et de piétinements, qui fait la richesse du spécimen tournusien, illustrant de façon saisissante le quotidien de cette cuisine jusqu?au milieu du xvie siècle. Pendant quatre siècles, c?est autour de grandes langues de cendres témoignant d?une cuisson dans la braise, étalées depuis les quatre foyers jusqu?au milieu de la pièce, que se concentre l?essentiel de l?activité. Les postes de préparation sont trahis par autant de tas de déchets spécialisés : coquilles d??ufs, fragments d?os, écailles de poisson? Une conduite d?eau et un drain de pierres traversent la pièce, portiques ou paravents de bois sont déplacés sans cesse. La permanence de déchets de consommation carnée sur le même site depuis la fin du ixe siècle, l?abondance des restes de poisson dans la cuisine, permettent de retracer l?évolution de l?approvisionnement et de l?alimentation des moines et de leurs familiers laïcs. Quant aux nombreux fragments de poteries, également présents depuis les premiers niveaux, ils offrent sur huit siècles, avec d?autres sites tournusiens, un référentiel de productions en usage dans la région. À cela s?ajoutent quelques restes d?ustensiles en métal, verre ou pierre, tels? 517 $aPas de fumet sans feu 606 $aArchaeology 606 $abâtiment 606 $aabbaye 606 $amoine 606 $aMoyen Âge 606 $acuisine 610 $aMoyen Âge 610 $abâtiment 610 $aabbaye 610 $acuisine 610 $amoine 615 4$aArchaeology 615 4$abâtiment 615 4$aabbaye 615 4$amoine 615 4$aMoyen Âge 615 4$acuisine 700 $aBeck$b Corinne$01290422 701 $aHorry$b Alban$01249968 701 $aLegros$b Vincent$01298123 701 $aMarguerite$b Dominique$01298124 701 $aMunier$b Claudine$01298125 701 $aOrgeur$b Magali$01298126 701 $aPutelat$b Olivier$01298127 701 $aRollier$b Gilles$01298128 701 $aSaint-Jean Vitus$b Benjamin$01298129 701 $aSordoillet$b Dominique$01292927 701 $aSternberg$b Myriam$01298130 701 $aVerbrugghe$b Geert$01298131 701 $aZaour$b Nolwenn$01298132 701 $aSaint-Jean Vitus$b Benjamin$01298133 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910416494103321 996 $aPas de fumet sans feu : cuisine et vie quotidienne auprès des moines de Tournus (IXe-XVIe siècle)$93024787 997 $aUNINA