LEADER 03609 am 2200553 n 450 001 9910416460903321 005 20200124 010 $a2-7297-0961-4 024 7 $a10.4000/books.pul.30188 035 $a(CKB)5590000000001790 035 $a(FrMaCLE)OB-pul-30188 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/55522 035 $a(PPN)249720485 035 $a(EXLCZ)995590000000001790 100 $a20210809j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes Ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914) - Volume 2 $eLes intérêts de classe et la République /$fYves Lequin 210 $aLyon $cPresses universitaires de Lyon$d2020 215 $a1 online resource (482 p.) 311 $a2-7297-0006-4 330 $aC'est dans un large cadre géographique que s'inscrit le travail d'Yves Lequin : Lyon et sa mouvance directe mais aussi le bassin de la Loire, le Dauphiné, la Savoie, le Bugey, le Vivarais, les montagnes du Roannais et du Beaujolais ; il évite ainsi à la fois l'étroitesse de la monographie et les faux-semblants du cadre national confondu avec les appareils parisiens. Livre d'histoire sociale de la classe ouvrière, il éclaire la vie et l'action de ses organisations par les modalités de l'industrialisation, par les évolutions de la vie matérielle et culturelle, par la sociologie des groupes où elles s'insèrent. L'image qui en sort rompt avec l'idée habituelle d'une évolution linéaire. Yves Lequin oppose fortement deux périodes séparées, grossièrement par la grande dépression des années 1880-1890 qui coïncide avec une profonde mutation de toute l'économie régionale. Jusque-là, l'industrialisation n'a pas été rupture mais développement parti de loin ; aussi les groupes ouvriers renforcent-ils leur cohésion en augmentant leur nombre, même si la médiocrité des conditions de travail et de vie correspond bien aux descriptions du temps ; autour du métier naissent des mouvements collectifs et une prise de conscience très précoces d'où sortent des organisations professionnelles d'une puissance insoupçonnée et qui atteignent leur apogée à la veille des années 1880. C'est après 1890, la reconversion totale de l'industrie régionale qui brise leur base militante ; la Belle Époque est un temps d'inquiétudes et d'incertitudes malgré l'amélioration du niveau de vie ; avec la disparition du « métier » liée à une déqualification générale du travail, disparaît ou s'affaiblit l'identité collective. C'est en fait une nouvelle classe ouvrière qui est en train de naître, encore incertaine d'elle-même et souvent prisonnière de conduites revendicatives ou politiques héritées du XIXe siècle, inadaptées au siècle qui naît. 517 $aOuvriers de la région lyonnaise 606 $aHistory 606 $aLyon 606 $aouvrier 606 $aclasse ouvrière 606 $ahistoire sociale 606 $aindustrialisation 610 $aindustrialisation 610 $aclasse ouvrière 610 $aLyon 610 $aouvrier 610 $ahistoire sociale 615 4$aHistory 615 4$aLyon 615 4$aouvrier 615 4$aclasse ouvrière 615 4$ahistoire sociale 615 4$aindustrialisation 700 $aLequin$b Yves$0132232 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910416460903321 996 $aLes Ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914) - Volume 2$93032762 997 $aUNINA