LEADER 03915 am 2200601 n 450 001 9910360255703321 005 20190612 010 $a2-7535-6689-5 024 7 $a10.4000/books.pur.123564 035 $a(CKB)4100000009952508 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-123564 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/54238 035 $a(PPN)241685311 035 $a(EXLCZ)994100000009952508 100 $a20191211j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 13$aLa naissance du tribunal pour enfants $eUne comparaison France-Québec (1912-1945) /$fDavid Niget 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2019 215 $a1 online resource (418 p.) 311 $a2-7535-0852-6 330 $aSi le XXe siècle reconnaît à la jeunesse un statut social et culturel spécifique, il est aussi celui de la stigmatisation de la jeunesse irrégulière. Désormais, les institutions de contrôle social ne cherchent pas seulement, comme au XIXe siècle, à évincer l?écume ardente des classes dangereuses. Il s?agit, avec la mise en place d?une justice des mineurs spécialisée dans la plupart des pays occidentaux, d?élargir le filet de prise en charge à l?ensemble de la jeunesse populaire tumultueuse ou même « en danger », tout en adossant au système judiciaire pénal une assistance éducative. Après s?être appuyée sur l?initiative privée, la justice se tourne, dans l?entre-deux-guerres, vers les premiers professionnels de la protection de l?enfance. En amont et en aval de l?acte judiciaire, la nouvelle filière s?organise, du dépistage des asociaux et anormaux, au tutorat familial qu?incarne la liberté surveillée. Loin d?être mises hors-jeu, les institutions d?enfermement tentent de se réformer et s?insèrent dans ce nouveau système, avec l?invention de nouvelles catégories juridiques para ou prédélinquantes, nouvelles figures de la dangerosité sociale qui appellent la réclusion tout en lui conférant une nouvelle légitimité. Il s?agit d?un moment clé de l?histoire de la protection de l?enfance, qui préfigure l?ère du « tout éducatif » des années 1950-1960, sans pour autant se déparer de la raison pénale qui le fonde. Si l?aspect social adoucit l?aspect pénal et le rend socialement productif, il en est aussi une légitimation lui permettant de passer outre certains principes du droit libéral. Dès lors, la socialisation du droit des mineurs, au moment même où elle acquiert le statut de doxa, entre en contradiction avec le principe de citoyenneté étendu à l?enfance, en genèse tout au long du XXe siècle. Craints et dénoncés comme en voie de dangereuse émancipation, les jeunes restent en réalité largement dépendants du pouvoir familial, scolaire, industriel et légal, mais se? 606 $aHistory 606 $a1945 606 $atribunal pour mineurs 606 $ajustice des mineurs 606 $adélinquance juvénile 606 $atribunal pour enfants 606 $aordonnance de 1945 610 $adélinquance juvénile 610 $aordonnance de 1945 610 $atribunal pour mineurs 610 $ajustice des mineurs 610 $atribunal pour enfants 610 $a1945 615 4$aHistory 615 4$a1945 615 4$atribunal pour mineurs 615 4$ajustice des mineurs 615 4$adélinquance juvénile 615 4$atribunal pour enfants 615 4$aordonnance de 1945 700 $aNiget$b David$01293453 701 $aFecteau$b Jean-Marie$0945317 701 $aPetit$b Jacques-Guy$0315516 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910360255703321 996 $aLa naissance du tribunal pour enfants$93031435 997 $aUNINA