LEADER 03559 am 2200553 n 450 001 9910342655903321 005 20190607 010 $a2-7535-6681-X 024 7 $a10.4000/books.pur.101867 035 $a(CKB)4100000009526209 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-101867 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/42560 035 $a(PPN)267959656 035 $a(EXLCZ)994100000009526209 100 $a20191015j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes b?ufs malades de la peste $eLa peste bovine en France et en Europe (XVIIIe-XIXe siècle) /$fFrançois Vallat 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2019 215 $a1 online resource (360 p.) 311 $a2-7535-0903-4 330 $aESB, fièvre aphteuse, grippes aviaire et porcine ? Ces dernières années, plusieurs épidémies ? ou mieux plusieurs épizooties ? ont frappé les animaux d'élevage. Pour beaucoup, les abattages de masse et les incinérations semblent scandaleux. À quelle logique obéissent les pouvoirs publics, et comment le législateur a-t-il pu en arriver là ? La réponse se trouve dans la douloureuse genèse de ces mesures, genèse dans laquelle une maladie a joué un rôle exclusif, la peste bovine. Cette contagion, pratiquement disparue aujourd'hui, fut LA maladie des bovins pendant des siècles. Elle est venue d'Asie à six reprises de 1712 à 1872 ravager le gros bétail d'Europe occidentale dont elle anéantissait chaque fois 80 à 90 %. Faut-il continuer à méconnaître les conséquences de telles hécatombes sur la vie des campagnes et sur l'approvisionnement des villes ? Les États, désemparés devant le fléau, durent prendre un parti. Face aux opinions publiques hostiles, aux difficultés financières, aux incertitudes du monde médical, leur attitude alla de la réglementation timorée aux plus brutales opérations de police menées par la troupe. Les modèles politiques eux-mêmes entrèrent en jeu. La France, supposée centralisatrice, et l'Angleterre, libérale, adoptèrent des attitudes inverses, tour à tour avantageuses et défavorables. À quels experts fallait-il se fier ? Aux médecins précurseurs partisans de la contagion dont ils déduisaient des précautions outrancières ? Ou aux tenants du dogme hippocratique, qui situaient l'origine du mal dans l'environnement et incitaient au pire laxisme ? Entre tentatives malheureuses et succès mitigés, les réglementations hésitèrent jusqu'à ce qu'on parvienne à un consensus scientifique. En évoquant le drame du monde rural confronté aux épizooties, François Vallat décrit la difficile élaboration de la police sanitaire animale, véritable naissance de la médecine vétérinaire moderne. 517 $ab?ufs malades de la peste 606 $aHistory 606 $apeste 606 $ahistoire rurale 606 $abétail 606 $aagriculture 606 $amonde agricole 610 $aagriculture 610 $abétail 610 $apeste 610 $amonde agricole 610 $ahistoire rurale 615 4$aHistory 615 4$apeste 615 4$ahistoire rurale 615 4$abétail 615 4$aagriculture 615 4$amonde agricole 700 $aVallat$b François$0635046 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910342655903321 996 $aLes b?ufs malades de la peste$93029762 997 $aUNINA