LEADER 03701 am 2200553 n 450 001 9910341844003321 005 20190612 010 $a2-7535-6736-0 024 7 $a10.4000/books.pur.130119 035 $a(CKB)4100000009382753 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-130119 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/52464 035 $a(PPN)26796014X 035 $a(EXLCZ)994100000009382753 100 $a20191001j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 12$aL?Occupation italienne $eSud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943 /$fJean-Louis Panicacci 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2019 215 $a1 online resource (440 p.) 311 $a2-7535-1126-8 330 $aÀ l?issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esercito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois années, en vertu de l?application du « Bando Mussolini ». En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le VIIe corps d?armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l?OVRA. Cette présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l?on eut coutume de l?affirmer (une dizaine d?exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l?île d?Elbe ou de Calabre). L?Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l?émergence des maquis, l?attitude à adopter vis-à-vis d?une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d?hommes. 606 $aHistory 606 $aOccupation 606 $afascisme 606 $aDeuxième Guerre mondiale 606 $arelations franco-italiennes 606 $aLibération 610 $aOccupation 610 $aLibération 610 $aDeuxième Guerre mondiale 610 $afascisme 610 $arelations franco-italiennes 615 4$aHistory 615 4$aOccupation 615 4$afascisme 615 4$aDeuxième Guerre mondiale 615 4$arelations franco-italiennes 615 4$aLibération 700 $aPanicacci$b Jean-Louis$0892499 701 $aGuillon$b Jean-Marie$01284032 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910341844003321 996 $aL?Occupation italienne$93019396 997 $aUNINA