LEADER 03806 am 2200601 n 450 001 9910306649503321 005 20180814 010 $a2-35613-309-7 024 7 $a10.4000/books.ausonius.4974 035 $a(CKB)4100000007522700 035 $a(FrMaCLE)OB-ausonius-4974 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/57082 035 $a(PPN)234054972 035 $a(EXLCZ)994100000007522700 100 $a20190408j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aProdosia $eLa notion et l?acte de trahison dans l?Athènes du ve siècle /$fAnne Queyrel 210 $aPessac $cAusonius Éditions$d2018 215 $a1 online resource (543 p.) 311 $a2-35613-039-X 330 $aCette recherche se donne pour objet d?étudier comment la mentalité athénienne du Ve siècle percevait le phénomène de la trahison, comportement d?hostilité d?un proche envers sa communauté au bénéfice de l?ennemi extérieur. Même s?il n?existe pas pour les Athéniens de mot ou d?expression qui regroupe toutes les manifestations de ce comportement, le mot prodosia, par lequel ils désignaient l?action de livrer un proche à l?ennemi, avec une extension de sens qui implique l?idée d?un abandon dans le danger, est le plus proche de notre mot « trahison ». Les Athéniens ont défini précisément les actes commis contre la cité dans ses rapports avec l?étranger en les soumettant à la procédure spéciale de l?eisangélie : les caractéristiques de l?entente avec l?ennemi au détriment de la cité permettent d?étendre à plusieurs d?entre eux la qualification de prodosia, bien que la violence ouverte contre la patrie, acte d?adikia envers la communauté, considérée comme sacrilège dans la mentalité commune, ne puisse être désignée par ce terme. Il apparaît que la conception morale de la prodosia peut déborder sur la définition juridique étroite du terme, d?ordre militaire et diplomatique, qui désigne principalement la remise à l?ennemi d?un élément de la puissance de la cité. L?étude de cette période, qui va de 500 environ jusqu?aux premières années qui suivent la restauration démocratique de 403, montre que les crises et temps forts vécus par Athènes ont encouragé, en relation avec l?histoire d?autres États, le grand empire perse, mais aussi des communautés comparables, comme Sparte, Thèbes, ou les cités insulaires alliées, et malgré les luttes civiles, la formation d?un sentiment d?appartenance à une même communauté. Il apparaît qu?à la fin du siècle les Athéniens se trouvent dans la situation non plus de se construire une identité commune, mais bien d?avoir à gérer l?identité qu?ils ont forgée, avec les divergences qu?entraîne dès lors l?appréciation du passé quand de celui-ci on? 606 $aClassics 606 $aHistory 606 $atrahison 606 $asentiment d'appartenance 606 $acité grecque 606 $acadre légal 606 $amentalité athénienne 606 $am?urs 610 $atrahison 610 $asentiment d'appartenance 610 $amentalité athénienne 610 $acadre légal 610 $am?urs 610 $acité grecque 615 4$aClassics 615 4$aHistory 615 4$atrahison 615 4$asentiment d'appartenance 615 4$acité grecque 615 4$acadre légal 615 4$amentalité athénienne 615 4$am?urs 700 $aQueyrel$b Anne$0171310 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910306649503321 996 $aProdosia$93029119 997 $aUNINA