LEADER 03475 am 2200541 n 450 001 9910297031103321 005 20181219 010 $a2-35412-278-0 024 7 $a10.4000/books.pupvd.6407 035 $a(CKB)4100000007279173 035 $a(FrMaCLE)OB-pupvd-6407 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/45607 035 $a(PPN)23302607X 035 $a(EXLCZ)994100000007279173 100 $a20181221j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aD?herbe, de terre et de sang $eLa Cerdagne du XIVe au XIXe siècle /$fMarc Conesa 210 $aPerpignan $cPresses universitaires de Perpignan$d2018 215 $a1 online resource (556 p.) 311 $a2-35412-171-7 330 $aEt si l?histoire des régions frontalières n?était pas seulement dictée par la frontière ? Partagée entre la France et l?Espagne lors du traité des Pyrénées (1659), la Cerdagne est au centre de cette recherche sur les relations entre société et territoires. Mais, cette enquête va bien au-delà du cadre géographique et chronologique imposé par la frontière. En effet, les sources documentaires sont plurielles et invitent sans cesse à changer de rythme, d?échelle, de postes d?observation et de formes de récit pour saisir les changements dans la longue durée. Des paradoxes y apparaissent d?abord comme autant d?énigmes laissées sur le chemin. Trois acteurs y jouent les premiers rôles. En premier lieu, une ville perchée au c?ur de ces montagnes domine et façonne du haut de ses privilèges et de ses prétentions cette région ; elle finit pourtant à bout de souffle et à la traîne d?une croissance rurale et régionale. La seigneurie apparaît ensuite comme un horizon du quotidien. Elle n?est pas ce monstre avide et aveugle si souvent décrié, mais elle permet, bien au contraire, l?exploitation du territoire par les paysans. Enfin, les « maisons », véritables archétypes du monde pyrénéen, sont représentées par un héritier unique chargé de conserver un patrimoine réputé inaliénable et indivisible. Pourtant, elles n?en participent pas moins à un marché foncier qui renforce la concentration des terres au profit d?une minorité. Par ailleurs, le régime de l?héritier universel est également censé freiner l?apparition de nouvelles cellules domestiques. Or, cela n?empêche pas le nombre de maisons de tripler entre la fin du XVe siècle et la fin du XVIIIe siècle. L?ensemble de ces contradictions apparentes ne trouve de solutions que dans l?analyse serrée des relations successives que noue une société avec ses espaces, pour exploiter et réinventer ses territoires. 606 $aHistory 606 $aterritoire 606 $afrontière 606 $ahistoire rurale 606 $aCerdagne 606 $aépoque moderne 610 $afrontière 610 $ahistoire rurale 610 $aCerdagne 610 $aépoque moderne 610 $aterritoire 615 4$aHistory 615 4$aterritoire 615 4$afrontière 615 4$ahistoire rurale 615 4$aCerdagne 615 4$aépoque moderne 700 $aConesa$b Marc$01282150 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910297031103321 996 $aD?herbe, de terre et de sang$93018659 997 $aUNINA