LEADER 03882 am 2200553 n 450 001 9910275051603321 005 20170516 010 $a2-7351-1839-8 024 7 $a10.4000/books.editionsmsh.9637 035 $a(CKB)3790000000585203 035 $a(FrMaCLE)OB-editionsmsh-9637 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43067 035 $a(PPN)225228629 035 $a(EXLCZ)993790000000585203 100 $a20180216j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes chefferies dìì de l'Adamaoua (Nord-Cameroun) /$fJean-Claude Muller 210 $aParis $cÉditions de la Maison des sciences de l?homme$d2017 215 $a1 online resource (212 p.) 311 $a2-7351-1094-X 330 $aAu nombre de quelques dizaines de milliers, les Dìì occupent une centaine de villages qui sont autant de chefferies de tailles variables, voire minuscules, dans un territoire situé au nord du Cameroun. Comment fonctionne précisément ce système politique, et quelles en sont les justifications aux yeux des intéressés ? Dans un premier temps, Jean-Claude Muller présente l'organisation sociopolitique et les divers lignages nécessaires à la bonne marche d'une chefferie (lignage du chef, du circonciseur, du « maître du territoire », du forgeron) et leur intégration dans un ensemble social et rituel. Puis il analyse des mythes de fondation qui se réfèrent au schème du don et contre-don de Marcel Mauss, la chefferie étant créée pour récompenser un chasseur étranger ayant offert son gibier aux autochtones. Ceux-ci lui donnent la chefferie pour qu'il continue à faire bénéficier la communauté de ses bienfaits. Des rites sont alors chargés de faire du chef une sorte de surhomme, doté d'un double féminin, un masque qu'il est seul à porter et qui fait écho aux autres conceptions de la personne physique du chef de quelques populations voisines. Par la suite, l'auteur examine les répercussions des trois colonialismes qui ont affecté les DÌÌ, celui des Peuls au xixe siècle et ceux des Allemands et des Français au xxe siècle. Aujourd'hui, après l'arrivée de l'islam et du christianisme, les Dìì se disent tous soit chrétiens soit musulmans. Leur dilemme consiste à décider ce qu'ils peuvent garder de leurs rites traditionnels, afin de ne plus passer pour des païens. Cet ouvrage d'anthropologie politique, destiné à ceux qui s'intéressent aux idéologies politiques des chefferies et des royaumes (royauté sacrée ou « divine »), montre aussi les mécanismes qui empêchent le pouvoir cheffal de se muer en despotisme. Il fait voir également comment un peuple africain contemporain maintient ses traditions tout en les adaptant au cadre étatique actuel, en proposant de nouvelles solutions? 517 $achefferies dìì de l'Adamaoua 606 $aDii (African people)$xSocial life and customs 606 $aChiefdoms$zCameroon$zAdamaoua 606 $aTribes$zCameroon$zAdamaoua$xSocial life and customs 606 $aTribal government$zCameroon$zAdamaoua 606 $aRites and ceremonies$zCameroon 610 $aAdamaoua 610 $arites et cérémonies 610 $agouvernement 610 $aDourou (peuple) 610 $aCameroun 610 $aanthropologie politique 615 0$aDii (African people)$xSocial life and customs. 615 0$aChiefdoms 615 0$aTribes$xSocial life and customs. 615 0$aTribal government 615 0$aRites and ceremonies 700 $aMuller$b Jean-Claude$0570327 701 $aHeusch$b Luc De$0290642 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910275051603321 996 $aLes chefferies dìì de l'Adamaoua (Nord-Cameroun)$93021169 997 $aUNINA