LEADER 03585oam 2200493zu 450 001 9910140116903321 005 20210807001102.0 010 $a2-7535-2320-7 024 7 $a10.4000/books.pur.8955 035 $a(CKB)2560000000352033 035 $a(SSID)ssj0001466239 035 $a(PQKBManifestationID)12560543 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001466239 035 $a(PQKBWorkID)11487629 035 $a(PQKB)10753652 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-8955 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43061 035 $a(PPN)267952457 035 $a(EXLCZ)992560000000352033 100 $a20160829d1998 uy 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 13$aLe Châtiment du Crime Au Moyen Age: XIIe-XVIe Siècles 210 $cPresses universitaires de Rennes$d1998 210 31$a[Place of publication not identified]$cPresses universitaires de Rennes$d1998 215 $a1 online resource (220 p.) 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-86847-307-5 330 $aOù s'achève le délit ? Où commence le crime ? Avant d'appréhender la question de la criminalité, ce phénomène inhérent à toute société humaine, les détenteurs de l'autorité, au cours du Moyen Âge, cherchent à qualifier le crime plus précisément, à partir des données juridiques - coutumières, canoniques et civiles dont ils disposent. Le crime désigné, des mesures de prévention tentent de réduire le nombre des criminels potentiels. Grande confiance est faite à l'éducation, celle des parents, dès la première enfance, celle des hommes d'Église auprès de leurs ouailles? celle que déploient aux yeux des citoyens les diverses pénalités publiquement infligées. Des contraintes policières visent à désarmer les populations et à réduire les déplacements ou les rassemblements suspects. L'ensemble de cette prévention comporte toutefois des lacunes liées aux manques de moyens ou aux principes qui l'inspirent. Quand la prévention a échoué, la justice s'abat sur les criminels. Une gamme très ouverte de pénalités, privilégiant les peines corporelles, gradue finement la signification de sanctions, de la simple compensation d'un dol à la marque d'infamie qui exclut définitivement le coupable, de la fustigation à la mutilation, voire à la peine capitale. Les variantes observées dans l'application de ces peines sont motivées par des considérations philosophiques, religieuses et politiques où entrent des débats sur l'intention, le niveau de conscience et de responsabilité, de caractère dangereux et pervers du criminel et même - avant l'ère de la toute puissance médiatique - des réflexions sur l'aspect scandaleux du crime. Plus l'Etat s'organise comme le garant de la paix, de l'ordre, du Bien Commun, plus les pénalités véhiculent un message à la fois politique et théologique. Assimilé au pécheur, au rebelle contre Dieu, le criminel ne doit pas seulement payer une dette, il doit demander son pardon, se purger d'une faute majeure contre la souveraineté du prince et contre son Créateur. De? 610 $aMoyen Âge 610 $ainstitution judiciaire 610 $ahistoire de France 610 $ajustice pénale 610 $acrime 610 $aviolence 700 $aGonthier$b Nicole$0211244 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910140116903321 996 $aLe Châtiment du Crime Au Moyen Age: XIIe-XVIe Siècles$92055077 997 $aUNINA