LEADER 03417 am 2200469 n 450 001 9910137143403321 005 20160427 010 $a2-7535-4607-X 024 7 $a10.4000/books.pur.29682 035 $a(CKB)3710000000749503 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-29682 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/45828 035 $a(PPN)267932707 035 $a(EXLCZ)993710000000749503 100 $a20160718j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aEdith Wharton $eL'objet et ses fictions /$fDenise Ginfray 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2016 215 $a1 online resource (130 p.) 311 $a2-86847-807-7 330 $aQuel regard sommes-nous aujourd?hui à même de porter sur la fiction romanesque d?Edith Wharton (1862-1937), trop souvent peut-être rangée sous l?étiquette « esthétique et beaux chapeaux » ? Cette ?uvre témoin d?une fin de siècle encore marquée par un certain idéal du beau, du bon, du vrai, et déjà à l?écoute des trépidations du XXe siècle naissant est une pierre angulaire de la littérature américaine. Située aux avant-postes de la modernité, comme à la charnière de deux cultures (américaine et européenne), elle tente de garder intacte l?image d?un monde qui disparaît tout en inscrivant avec lucidité et esprit le fruit d?une méditation sur le sujet humain, ses entreprises et ses productions, notamment la création artistique. Dans trois de ses romans, Chez les heureux du monde (1905), Les Beaux Mariages (1913) et Le Temps de l?innocence (1920), Edith Wharton s?interroge sur la place de l?objet dans la nouvelle économie des savoirs et le libéralisme de son Amérique appelés tous deux à se heurter aux apories idéologiques du début du XXe siècle. Son ?uvre de facture classique considère la dimension d?affect qui s?installe entre tout sujet et son objet de désir, que ce dernier appartienne à l?univers domestique (objet de consommation, de décoration), à celui de l?art (littérature, arts plastiques et visuels, architecture, musique), ou à la relation amoureuse. Edith Wharton place au c?ur de son ?uvre nostalgique dont les pastels et autres couleurs légèrement surannées ne sont pas le moindre charme, une dialectique subtile entre l?identité féminine, la relation esthétique et l?objet du désir humain dans une société dominée par les semblants sociaux et culturels. Elle nous invite à repenser l?art non seulement à travers les objets qui s?échangent, se consomment et réjouissent notre regard, mais aussi en fonction du lien social qu?il est appelé à créer, des affects qu?il suscite, de l?éthique qu?il soutient. Enfin, elle nous rappelle l?évidence : l?art est autant ce qui? 606 $aLiterature (General) 606 $aEdith Wharton 606 $aesthétique 606 $afiction 610 $aEdith Wharton 610 $aesthétique 610 $afiction 615 4$aLiterature (General) 615 4$aEdith Wharton 615 4$aesthétique 615 4$afiction 700 $aGinfray$b Denise$01286600 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910137143403321 996 $aEdith Wharton$93019948 997 $aUNINA