LEADER 02974 am 2200433 n 450 001 9910137011803321 005 20160510 010 $a2-7535-4647-9 024 7 $a10.4000/books.pur.30648 035 $a(CKB)3710000000745193 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-30648 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/52815 035 $a(PPN)267932979 035 $a(EXLCZ)993710000000745193 100 $a20160712j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aMartin Amis $eLe postmodernisme en question /$fAnne-Laure Fortin-Tournès 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2016 215 $a1 online resource (136 p.) 311 $a2-86847-800-X 330 $aComment écrire à l'ère du doute généralisé quant à la possibilité pour le signe de commercer avec le monde ? Comment faire fi de la mélancolie au relativisme nihiliste entaché de médiocrité dans laquelle nous serions soit disant plongés ? Comment, en un mot, réintroduire de la valeur dans et par le littéraire, à l?heure post-humaniste des vérités incertaines et de l'ébranlement des fondements de nos certitudes ? Les romans de Martin Amis fournissent quelques éléments de réponse à ces questions, par la virulence de leur critique de l?affect mélancolique d'un certain discours ambiant dit postmoderne. Loin d?être victimes du pessimisme fin de siècle (« fin de XXe siècle, bien sûr »), ils forment une ?uvre à part entière car l?énergie provocatrice de leur verbe est la marque d?une foi dans le pouvoir qu?ont les mots ? dans leur violence même ? à prendre langue avec le monde, à investir les sphères éthiques et politiques pour faire du roman un lieu de débat concernant la modernité. London Fields (1989) porte ce débat sur le devant de la scène : l?ironie qui y préside n?épargne aucune des complaisances affectant le versant mélancolique du postmodernisme, qu?elle mime pour mieux les dénoncer. Les maux de notre société y sont hyperbolisés, l?apocalyptisme ambiant radicalisé, l?excès de nos peurs hypertrophié jusqu?à ce que cet excès même, victime de sa propre violence, implose, laissant la place aux valeurs programmées par le joyeux carnaval de la langue qui préside à l?écriture du roman et bouleverse les catégories établies pour instaurer celles de la liberté d'un langage inventeur de ses propres lois. 606 $aLiterature (General) 606 $aMartin Amis 606 $apostmodernisme 610 $apostmodernisme 610 $aMartin Amis 615 4$aLiterature (General) 615 4$aMartin Amis 615 4$apostmodernisme 700 $aFortin-Tournès$b Anne-Laure$01297966 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910137011803321 996 $aMartin Amis$93033540 997 $aUNINA