LEADER 03494 am 2200577 n 450 001 9910136983203321 005 20160517 010 $a2-7535-4614-2 024 7 $a10.4000/books.pur.30978 035 $a(CKB)3710000000749513 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-30978 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/41313 035 $a(PPN)267932766 035 $a(EXLCZ)993710000000749513 100 $a20160718j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 12$aL'art de parler pour ne rien dire $eLe monologue fumiste fin de siècle /$fFrançoise Dubor 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2016 215 $a1 online resource (378 p.) 311 $a2-7535-0052-5 330 $aLe monologue fumiste est une pure blague, sans prétention ni ambition. Il désigne le théâtre dans son plus simple appareil, à certains égards rime avec l?esprit de la Foire, inventif dans sa mécanique comique, déclinant à l?envie la formule d?un personnage unique et inepte, imbu dans sa vanité, tyranniquement indifférent au temps et au lieu qui le circonscrivent. Sa parole est une absence à soi-même, un carrefour livré à tous les vents des discours sclérosés de la fin du XIXe siècle. Et grotesquement, rien de plus démocratique que cette forme en creux qui réunit une société entière, pétrifiée, nerveuse sans mouvement, et qui se représente en mettant en danger le théâtre lui-même, à force d?éprouver ses limites vitales : elle exclut de sa scène l?action dramatique, donne à son personnage toutes les raisons de disparaître (et ainsi soit-il, immanquablement). À force de se démembrer, au gré d?une vogue envahissante et opiniâtre, en dépit de Charles Cros avec son pourtant inaugural Hareng saur, mais soutenue par son interprète majeur, Coquelin cadet, elle provoque deux effets, présent et futur, inattendus dans leur disproportion à l?égard de son insignifiance exhibée. Double état des lieux d?une société qui redéfinit dans sa propre incompréhension ses contours et ses étages, et d?un théâtre compassé et exsangue, le monologue fumiste se résout radicalement en un geste d?autodestruction, en guise d?acte essentiel. Or, certes « moderne », sa désinvolture fait peser sur toute forme dramatique comme sur toute production de sens, un doute assez puissant pour préparer la naissance des avant-gardes, et elle enclenche un soupçon tenace après lequel s?élabore un certain théâtre du XXe siècle, mal qualifié d?absurde, ou par ricochet, de nouveau. 606 $aLiterature (General) 606 $amonologue 606 $athéâtre 606 $aXIXème siècle 606 $acomique 606 $alittérature 606 $alittérature française 610 $amonologue 610 $alittérature française 610 $alittérature 610 $athéâtre 610 $acomique 610 $aXIXème siècle 615 4$aLiterature (General) 615 4$amonologue 615 4$athéâtre 615 4$aXIXème siècle 615 4$acomique 615 4$alittérature 615 4$alittérature française 700 $aDubor$b Françoise$01306733 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910136983203321 996 $aL'art de parler pour ne rien dire$93040393 997 $aUNINA