LEADER 03587 am 2200541 n 450 001 9910136479503321 005 20240111195715.0 010 $a2-7535-4736-X 024 7 $a10.4000/books.pur.40745 035 $a(CKB)3710000000873383 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-40745 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/40907 035 $a(PPN)267933509 035 $a(EXLCZ)993710000000873383 100 $a20160923j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aAnnie Ernaux $eDe la perte au corps glorieux /$fMichèle Bacholle-Bo?kovi? 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2016 215 $a1 online resource (180 p.) 311 $a2-7535-1707-X 330 $aAnnie Ernaux a déclaré écrire à partir de son vide, que la perte est le « noyau dur » de tous ses livres, le fil qui les relie entre eux. Cet ouvrage propose une lecture attentive de l??uvre ernalienne (romans, récits de vie, journaux concertés, extraits de journal intime, essai, lettre, etc.) et s?articule autour de trois aspects principaux : la perte, les traces et la religion. Quatre pertes sont identifiées, émergeant à diverses époques et de différentes manières dans l??uvre : les amants perdus qui renvoient dans une sorte de mise en abyme à l?amour malheureux de 1958, l?avortement clandestin subi en 1964, la mort du père et de la mère (celle-ci levant nombre d?interdits) et l?existence (cachée) d?une s?ur aînée décédée en 1938, deux ans avant la naissance d?Ernaux. La perte qui sous-tend l??uvre ernalienne explique la fascination de l?écrivaine pour les photographies (soumises ici à un examen aussi approfondi que systématique), les taches (dont l?étude permet une nouvelle lecture de l?avortement), les traces en général. Soucieuse dès un jeune âge de « laisser sa trace », dans un élan d?affirmation vitale du moi, Ernaux contrecarre la disparition, la perte et l?oubli en laissant une trace indélébile, l?écriture, accordant à ses textes une qualité messianique. Séparée de la religion catholique qui a baigné son enfance, tant dans le monde familial que scolaire, Ernaux garde dans ses textes des habitus religieux. Surtout, elle y sauve (sauvegarde) les êtres et les choses passés dont la trace ne subsistera pas, elle y sauve (apporte le salut) à ceux qui la lisent et reconnaissent dans ses textes leurs propres expériences et elle se sauve. Son avant-dernier livre, Les Années, où elle atteint au corps glorieux catholique, transcende toutes les pertes vécues pour atteindre cette perte sublime, la dissolution du moi dans le lecteur. Fort de ses considérations sur la s?ur défunte, l?avortement et le cancer, de son examen poussé des traces en tous genres et de son étude? 606 $aLiterature (General) 606 $aErnaux 606 $aAnnie 606 $aauteur 606 $alittérature française 606 $areligion 610 $alittérature française 610 $aAnnie 610 $aErnaux 610 $aauteur 610 $areligion 615 4$aLiterature (General) 615 4$aErnaux 615 4$aAnnie 615 4$aauteur 615 4$alittérature française 615 4$areligion 700 $aBacholle-Bo?kovi?$b Michèle$01299276 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910136479503321 996 $aAnnie Ernaux$93025112 997 $aUNINA