LEADER 04124nam 2200613zu 450 001 9910133370303321 005 20210807004432.0 010 $a2-915310-57-2 024 7 $a10.4000/books.iheal.1864 035 $a(CKB)3390000000053571 035 $a(SSID)ssj0001539807 035 $a(PQKBManifestationID)11870543 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001539807 035 $a(PQKBWorkID)11533232 035 $a(PQKB)11467134 035 $a(WaSeSS)IndRDA00044000 035 $a(FrMaCLE)OB-iheal-1864 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/41274 035 $a(PPN)18282652X 035 $a(EXLCZ)993390000000053571 100 $a20160829d2004 uy 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 00$aArmées et pouvoirs en Amérique latine : à Hubert Gourdon 210 $cÉditions de l?IHEAL$d2004 210 31$a[Place of publication not identified]$cÉditions de l'IHEAL$d2004 215 $a1 online resource (220 pages) 225 1 $aTravaux et me?moires 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-915310-19-X 330 $aAprès la vague de dictatures qui s?abat sur l?Amérique latine dans les années 1960-1970, les années 1980-1990 ont vu le reflux des régimes autoritaires avec les « transitions à la démocratie ». Mais, paradoxalement, les militaires sont restés des acteurs importants de la scène politique. D?abord, dans les pactes et les négociations avec leurs opposants: avec la fin de la guerre froide, et souvent face à des crises économiques et financières considérables, les militaires, las et/ou repus, remettent le pouvoir aux civils. Mais les passations de pouvoir, bien que s?effectuant par l?organisation d?élections libres, auront un prix souvent élevé: impunité pour les crimes de la dictature et intangibilité des rapports économiques et sociaux. Puis, plusieurs militaires vont arriver au pouvoir légalement, par les urnes: le plus surprenant étant sans doute l?ancien dictateur Hugo Banzer en Bolivie, suivi par le plus controversé, Hugo Châvez au Venezuela. Mais les forces armées peuvent également rester maître du jeu politique sans être en première ligne: ce fut le cas au Pérou avec le régime autoritaire civil de Fujimori ; c?est aussi vrai en Equateur mais sous une autre forme, plus complexe. Par ailleurs, les militaires se reconvertissent aujourd?hui dans l?économie avec les « complexes militaro-industriels » et dans les entreprises privées de sécurité. Ils se redéploient également vers les missions de police, de douane et de renseignement, sur le terrain de la lutte antiterroriste et contre le narcotrafic. Si, aujourd?hui, il n?y a ni espace ni projet de prise de pouvoir par les militaires, la question du rôle et de la place des forces armées dans les États se pose cependant avec acuité. Mais ces questions se posent comme en creux : à la fois présents et absents, les militaires restent comme une menace pour la société tant que celleci ne se sera pas emparé de la seule question qui vaille au fond : à quoi servent les militaires, sinon à faire la guerre ? 410 0$aTravaux & me?moires de l'Institut des hautes e?tudes de l'Ame?rique latine. 606 $aGovernment - Non-U.S$2HILCC 606 $aLaw, Politics & Government$2HILCC 606 $aGovernment - Central & South America$2HILCC 607 $aLatin America$xArmed Forces$xPolitical activity 610 $asûreté de l'État 610 $agouvernement militaire 610 $acoups d'État 610 $apolitique et gouvernement 610 $aforces armées 615 7$aGovernment - Non-U.S. 615 7$aLaw, Politics & Government 615 7$aGovernment - Central & South America 700 $aRenée Fregosi (dir.)$4auth$01355944 702 $aFregosi$b Renée 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910133370303321 996 $aArmées et pouvoirs en Amérique latine : à Hubert Gourdon$93360085 997 $aUNINA