LEADER 05929nam 2200385 450 001 9910132578803321 005 20240206184551.0 010 $a1-4123-6698-4 024 7 $a10.1522/030141531 035 $a(CKB)3680000000165861 035 $a(NjHacI)993680000000165861 035 $a(EXLCZ)993680000000165861 100 $a20240206d2008 uy 0 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes Antilles /$fEuge?ne Revert 210 1$aChicoutimi :$cJ.-M. Tremblay,$d2008. 215 $a1 online resource 225 1 $aClassiques des sciences sociales ;$v3622 327 $aEN GUISE DE PRE?FACE--INTRODUCTION--Chapitre I.--La nature aux i?les--I. La structure et le relief--II. Le climat--III. La ve?ge?tation--Chapitre II.--Les donne?es historiques--I. Avant la de?couverte--II. Depuis l'arrive?e des Europe?ens--Chapitre III.--Les re?publiques inde?pendantes--I. Cuba: Le cadre physique.--Histoire et population--L'e?conomie L'avenir--II. Hai?ti et Saint-Domingue: Le cadre physique,--La Re?publique d'Hai?ti,--La Re?publique Dominicaine--Chapitre IV.--Les Antilles ame?ricaines--I. Porto Rico: Le cadre physique--La population--La vie e?conomique--L'e?volution politique--Les de?pendances de Porto Rico.--II. Les i?les Vierges: Le cadre physique.--Saint-Thomas Saint- Jean- Sainte-Croix.--Chapitre V.--Les Antilles britanniques--I. Les i?les Vierges, les Bahamas et les Bermudes : Les i?les Vierges-- Les Bahamas--Les Bermudes--II. La Jamai?que: Le cadre physique--La population et la vie e?conomique--Les i?les Turks et Caicos--Les Cayman--III. Les Leeward : Anguilla, Nieves, Saint-Christophe--Montserrat--IV. Les Windward et la Barbade : La Dominique.--Sainte-Lucie-- Saint-Vincent --Grenade et les Grenadines.--La Barbade--V. Trinidad et Tobago: Le cadre physique--Histoire et vie e?conomique-- Population et vie sociale--VI. Conclusion sur l'ensemble des possessions britanniques.--Chapitre VI.--Les Antilles ne?erlandaises--Chapitre VII.--Les Antilles franc?aises: la Martinique et la Guadeloupe: Le milieu physique--Le peuplement,--Les proble?mes de?mographiques--Les de?pendances.--Le commerce--L'e?volution et les tendances actuelles--Chapitre VIII.--Unite? et diversite? du monde carai?be--I. La vie antillaise--II. Les organismes nationaux et internationaux dans le monde carai?be et leur ro?le--III. Conclusion : les perspectives d'avenir--ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE--TABLE DES CARTES. 330 $aJe suis parti pour la Martinique en 1927 apre?s avoir, au lendemain de mon agre?gation, passe? trois ans en Finlande, ou? j'avais commence? une the?se sur le Culte de l'Ours, et un an en Syrie, ou? j'e?tais alle? dans l'intention d'e?tudier les origines chre?tiennes. J'arrivais aux Antilles, avec le de?sir de me raccrocher a? l'histoire de ces pays et aux conse?quences de l'esclavage. Il ne me fallut pas un temps particulie?rement long pour me rendre compte que les documents essentiels se trouvaient a? Paris et que, pour trouver une loi exacte de leur interpre?tation, il me faudrait sans doute plusieurs vies. Je me trouvai ainsi rejete? vers la re?alite? actuelle. Puis la Montagne Pele?e se remit a? lancer des nue?es ardentes en 1929-1930. C'e?tait un spectacle d'une beaute? surnaturelle et que je n'ai aucun scrupule a? de?finir comme tel puisqu'en fin de compte il n'y eut pas de victimes humaines. Je me fis de?tacher a? l'Observatoire, je prenais des masses de photographies, je courais l'i?le entie?re, tanto?t avec les uns, tanto?t avec les autres, ne de?testant pas le punch lorsque l'occasion s'en pre?sentait.Une fois rentre? dans la Me?tropole, en 1932, je me mis plus que jamais a? travailler sur ces pays qui m'avaient conquis. En 1937 je repartais pour la Martinique comme chef du Service de l'Instruction publique. Je profitai de ces fonctions pour faire le maximum de tourne?es et d'inspections. Les e?ve?nements de 1910 m'incite?rent a? abandonner le poste et a? rentrer dans le rang. J'ai passe? mes the?ses le 15 janvier 1948. Puis je suis retourne? la?-bas, une premie?re fois en 1949, une seconde en 1951 pour un pe?riple qui m'a conduit de la Martinique et de la Guadeloupe a? Trinidad, a? la Guyane franc?aise, puis a? Porto Rico et a? Hai?ti. Je posse?de naturellement une abondante documentation sur chacun de ces pays. Mais surtout les Antilles sont devenues pour moi comme une seconde patrie, je m'y sens chez moi comme dans la France me?tropolitaine et quand il m'arrive de laisser e?chapper quelque ve?rite? trop premie?re, plus souvent peut-e?tre qu'a? mon tour, on veut bien admettre que c'est la? de ma part chicane de famille, et qui, comme on dit dans mon pays normand, ne regarde point les horsins.Ce sont ces souvenirs toujours pre?sents, toujours imme?diats, qui seuls expliquent et peuvent faire excuser le tour souvent tre?s personnel de mes de?veloppements. Je n'ai pas eu le courage - comment dirai-je ? - de les passer a? la toise universitaire et je voudrais surtout que de mon expose?, trop bref, mais since?re, ressorte d'abord la « violente amour » que je conserve pour ces pays de lumie?re, leurs grands cocotiers et la mer bleue que dominent des volcans pas toujours e?teints, comme la profonde amitie?, l'infinie sympathie que je conserve a? leurs habitants, te?moins de ma jeunesse et compagnons aussi de luttes souvent pittoresques ... 410 0$aClassiques des sciences sociales ;$v3622. 606 $aFrench literature$xHistory and criticism 615 0$aFrench literature$xHistory and criticism. 676 $a840.9 700 $aRevert$b Euge?ne$0433354 801 0$bNjHacI 801 1$bNjHacl 906 $aBOOK 912 $a9910132578803321 996 $aAntilles$9738538 997 $aUNINA