LEADER 04834nam 2200361 450 001 9910132576303321 005 20240206184542.0 010 $a1-4123-6712-3 024 7 $a10.1522/030141777 035 $a(CKB)3680000000165875 035 $a(NjHacI)993680000000165875 035 $a(EXLCZ)993680000000165875 100 $a20240206d2008 uy 0 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aEsquisses martiniquaises /$fLafcadio Hearn 210 1$aChicoutimi :$cJ.-M. Tremblay,$d2008. 215 $a1 online resource (144 pages) 327 $aPre?face de Marc Loge?--I.LES PORTEUSES--II.LA GRANDE ANSE--III.LA GUIABLESSE--IV.UN REVENANT--V.LA VE?RETTE--VI.LES BLANCHISSEUSES. 330 $aPendant le voyage qu'il entreprit aux Petites Antilles au cours de l'e?te? 1887, Lafcadio Hearn, de?barquant a? la Martinique, fut imme?diatement sensible a? l'influence de " ce charme singulier que l'I?le a toujours exerce? sur les e?trangers et qui lui a me?me valu son surnom poe?tique : " Le Pays des Revenants ". Et il avoue dans une de ses lettres : " De me?me que bien d'autres avant moi, je ne quittai ces rivages enchante?s que pour e?tre hante? par cet irre?sistible regret qui ne ressemble a? aucun autre, et qui est pre?cise?ment l'enchantement que ce pays exerce sur tous ceux qui s'en e?loignent. Aussi j'y retournai avec l'intention d'y se?journer quelques mois ; mais l'enchantement dura et j'y restai deux ans. "Deux ans pendant lesquels il ve?cut au milieu " d'une population fantastique, e?tonnante, - une population des mille et une nuits ", apprenant a? aimer et a? comprendre cette humanite? des tropiques, qui, dit-il, posse?de, " un grand charme, celui de l'enfance et de la bonte? ".Commence?es pendant son premier se?jour, Hearn ne termina ses Esquisses Martiniquaises qu'apre?s avoir " revu l'i?le magique a? travers une brume d'e?te? ". Nulle part son amour des tropiques qui le tenailla toute sa vie, me?me pendant ses premie?res anne?es au Japon, n'est exprime? avec une ferveur et une since?rite? plus e?mouvantes ... Avec quel e?lan passionne? il s'e?crie : " Ah ! les tropiques ! Ils tirent toujours aux cordes de mon coeur. Mon Dieu, mon ve?ritable champ de travail e?tait la?, dans les pays latins, aux Antilles, et dans l'Ame?rique espagnole. Mon re?ve e?tait de hanter les vieilles cite?s espagnoles et portugaises, de remonter l'Amazone et l'Ore?noque pour y de?couvrir des sujets de romans que nul autre n'aurait pu y trouver " ... A de?faut de ces romans surprenants qu'il re?va d'e?crire, Hearn appliqua ses dons remarquables a? de?peindre la vie fre?missante et colore?e de Saint-Pierre et des villages avoisinants, " Saint-Pierre, la plus bizarre, la plus pittoresque, et aussi la plus jolie ville. des Antilles ; toute ba?tie et pave?e de pierre, aux rues tre?s e?troites, aux toits pointus de tuiles rouges perce?s de lucarnes. La plupart des e?difices sont peints d'un jaune clair qui fait un de?licieux contraste avec le ruban bleu incandescent du ciel tropical. Aucune rue n'est absolument plate ; presque toutes les rues escaladent les collines, de?gringolent les vallons, se tordent, se courbent, de?crivent des angles soudains ... Du pittoresque et de la couleur, voila? les charmes particuliers et uniques de Saint-Pierre. "Et c'est ce pittoresque et cette couleur qui revivent dans les pages des Esquisses Martiniquaises, ou? les porteuses, les das, les belles chabines, les jolies griffonnes aux noms vieillots et charmants, - Coraline, - Azaline, - Florine, - Cendrine, - Loulouze, - et leurs compagnons, les ouvriers du port et des plantations, gabarriers, arrimeurs et travailleurs muscle?s, de?filent en une procession bariole?e sous la splendeur de cette nature tropicale dont Lafcadio Hearn a e?te? le peintre fide?le et enthousiaste.Gra?ce a? lui, la vision de l'ancien Saint-Pierre s'e?le?ve, tel un mirage hors d'un passe? encore si proche de nous, et en le contemplant nous comprenons pourquoi Lafcadio Hearn a choisi comme e?pigraphe ces lignes e?crites en 1667 par le Pe?re Dutertre, de l'Ordre des Fre?res Pre?cheurs : " La fac?on d'e?tre du pays est si agre?able, la tempe?rature si bonne, et l'on y vit dans une liberte? si honne?te, que je n'ai pas vu un seul homme ni une seule femme qui en soient revenus en qui je n'aie remarque? une grande passion d'y retourner." 606 $aSketchnoting 615 0$aSketchnoting. 676 $a371.30281 700 $aHearn$b Lafcadio$f1850-1904,$0184617 801 0$bNjHacI 801 1$bNjHacl 906 $aBOOK 912 $a9910132576303321 996 $aEsquisses martiniquaises$92171660 997 $aUNINA