LEADER 03719oam 2200577zu 450 001 9910131948403321 005 20210807004753.0 010 $a2-7132-2566-3 010 $a2-8218-2098-4 024 7 $a10.4000/books.editionsehess.359 035 $a(CKB)3460000000122094 035 $a(SSID)ssj0001541274 035 $a(PQKBManifestationID)11797448 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001541274 035 $a(PQKBWorkID)11534497 035 $a(PQKB)10265829 035 $a(WaSeSS)IndRDA00044283 035 $a(FrMaCLE)OB-editionsehess-359 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43829 035 $a(PPN)182825124 035 $a(EXLCZ)993460000000122094 100 $a20160829d2001 uy 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 13$aLe Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires 1898-1930. Tome I 210 $cÉditions de l?École des hautes études en sciences sociales$d2001 210 31$a[Place of publication not identified]$cÉditions de l'École des hautes études en sciences sociales$d2001 215 $a1 online resource (305 pages) 225 0 $aRe?-impressions 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-7132-1291-X 330 $aL'ancienne Afrique Équatoriale Française (AEF), que recouvrent actuellement les territoires du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la République Centrafricaine, est passée en trente ans d'un type traditionnel à une situation d'économie coloniale. Son évolution économique et sociale ne s'est pas faite sans heurt ni difficulté. Les quarante décrets de concession de 1899-1900 devaient permettre l'établissement des compagnies à monopole d'exploitation des « produits riches » (ivoire et caoutchouc) destinées, en principe, à assumer en trente ans les investissements dont l'État refusait la charge. Mais le refus durable des capitaux nécessaires, aussi bien de la part de l'État que du secteur privé, dans un pays apparemment dépourvu de ressources appréciables et tragiquement dénué de force de travail, condamnait l'entreprise à la faillite. [...] Cependant l'AEF sortit lentement de la stagnation après la guerre, à mesure que l'économie concurrentielle prenait le pas sur le monopole concessionnaire. [...] Outre l'essor de l'okoumé au Gabon, on vit émerger les grandes firmes à venir, se constituer les premières plantations, entrer en exploitation les richesses minières, enfin se mettre en place les principaux travaux d'infrastructure (routes et voies ferrées). Mais ce « décollage » fut payé chèrement. Les salaires ne suivirent ni la hausse de l'impôt, ni l'inflation des prix à l'importation. Le fragile équilibre vivrier traditionnellement établi entre l'homme et la nature fut rompu ; d'où des famines redoutables, et les révoltes les plus sérieuses qu'aient connues le territoire (1928-1932). Le bilan fut d'aggraver encore, pour un temps, un dépeuplement nocif au développement ultérieur du pays. 606 $aBusiness & Economics$2HILCC 606 $aEconomic History$2HILCC 607 $aCongo (Brazzaville)$xEconomic conditions 610 $aGabon 610 $aAfrique équatoriale française (AEF) 610 $acompagnies concessionnaires 610 $aEmpire colonial français 610 $aCongo 615 7$aBusiness & Economics 615 7$aEconomic History 700 $aCoquery-Vidrovitch$b Catherine$0128697 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910131948403321 996 $aLe Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires 1898-1930. Tome I$92151366 997 $aUNINA