LEADER 07505nam 2200397 450 001 9910131568303321 005 20240214114953.0 010 $a1-55441-532-2 035 $a(CKB)3680000000168427 035 $a(NjHacI)993680000000168427 035 $a(EXLCZ)993680000000168427 100 $a20240214d2002 uy 0 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aMe?langes d'histoire des religions $eessai sur la nature et la fonction du sacrifice /$fHenri Hubert, Marcel Mauss 210 1$aChicoutimi :$cJ.-M. Tremblay,$d2002. 215 $a1 online resource 225 1 $aClassiques des sciences sociales 320 $aIncludes bibliographical references. 327 $aTABLE DES MATIE?RES -- « Pre?face » -- ou « Introduction a? l'analyse de quelques phe?nome?nes religieux » (1906) -- (par Henri Hubert et Marcel Mauss) -- Pre?face. - Lien des me?moires publie?s -- I. Le sacrifice. - Raisons qui nous obligeaient a? poser le proble?me : relations du sacrifice et de la prie?re; les mythes sacrificiels. Les rectifications que nous avons a? apporter aujourd'hui a? notre the?orie des rapports du sacrifice et du tote?misme. - 1. La de?couverte des sacrements tote?miques nous oblige a? conside?rer la communion tote?mique comme ayant pu constituer une des conditions ne?cessaires du sacrifice. - Mais elle ne nous oblige pas a? voir dans le tote?misme une condition suffisante a? la naissance du sacrifice. Les cas de sacrifices tote?miques sont rares. Discussion du sacrifice de la tortue, confre?rie des korkokski chez les Zun?i du Nouveau-Mexique : le sacrifice du daim chez les me?mes Zun?i est, par contre, un sacrifice tote?mique. Mais ce sacrifice est un effet du me?lange du rituel sacrificiel et du rituel tote?mique. - 2. La de?couverte du sacrement tote?mique ne nous fait pas changer notre the?orie du sacrifice du dieu. - Nous ne de?duisons pas le sacrifice du dieu des seuls rites agraires. Mais si nous donnons au sacrifice du dieu une base plus large que le sacrifice aux champs, nous ne pouvons admettre que tous les dieux morts ou tue?s soient originairement des totems sacrifie?s. Les mythes des victimes typhoniennes en E?gypte prouvent simplement que le rituel osirien du dieu sacrifie? a pu s'assimiler des rituels e?trangers, imposer sa forme a? des cultes qui peuvent avoir e?te? autrefois tote?miques. Le sacrifice est un rite secondaire. -Il suppose donne?s et le syste?me de la conse?cration, et l'existence d'esprits purs. - Le sacrifice de?pend de la notion du sacre?, et de l'action de la socie?te?. Double proble?me que son e?tude posait -- II. The?orie de la magie. - Ne?cessite? ou? nous e?tions d'e?tudier la magie. - Comment dans la magie n'apparaissent e?videntes ni la notion du sacre? ni la pre?sence de la socie?te?. - La magie se sert de la notion de mana ou de sacre? ; les choses, les ide?es et les actes qui la composent sont qualifie?s par la socie?te?; place du me?moire publie? sur l' « Origine des pouvoirs magiques ». - Rectifications a? apporter a? nos travaux sur la magie. Il existe de tre?s nombreux exemplaires complets de la notion de mana. Au surplus, il n'est pas ne?cessaire qu'une repre?sentation collective soit nomme?e d'un seul mot pour qu'elle existe dans la conscience des hommes. - L'e?tude des rapports de la magie et de la religion. - Nous n'avons nullement dit que tous les tabous fussent magiques, mais que la magie contenait des interdictions a? elle, des rites ne?gatifs et non pas seulement des rites positifs. -Discussion des objections de M. Huvelin : la force des rites n'est pas ne?cessairement magique : un certain nombre de rites, magiques selon M. Huvelin, font partie, selon nous, de la religion : la magie peut e?tre illicite sans cesser d'e?tre sociale ; le phe?nome?ne social ne se de?finit pas par l'obligation. - Gain de notre travail sur la magie. Il nous permet tait de nous figurer comment un phe?nome?ne social existait dans la conscience de l'individu -- III. Le proble?me de la raison. - Mais nous de?placions ainsi notre champ d'e?tudes : substitution de l'analyse de la conscience de l'individu a? l'analyse des institutions. - Les jugements de valeur et les raisonnements qui constituent la magie. - Caracte?re a? priori, sentimental, mais aussi, a? quelque degre?, rationnel et empirique de ces jugements. - La notion de mana comme cate?gorie de l'entendement, comme condition de l'expe?rience en magie et en religion. - Travail de MM. Durkheim et Mauss sur la notion de genre. - Place du travail publie? plus loin sur l'Ide?e de temps. Relations de la notion de temps : avec les phe?nome?nes de la vie religieuse et de l'activite? collective, avec l'ide?e de sacre?. - Position de la sociologie vis-a?-vis de la philosophie soit empiriste, soit rationaliste -- IV. Rapports de l'ide?e ge?ne?rale et du mythe. - L'e?tude des ide?es ge?ne?rales fait partie de la science compare?e des religions ; celle-ci ne doit pas e?tre restreinte a? l'analyse des mythes. - Discussion des objections de M. Jevons et de M. Wundt : la notion d'a?me suppose celle de mana, et non pas inversement : l'a?me n'est qu'une fac?on de se repre?senter le mana. Au surplus, la notion de mana est riche de concret. Instabilite? naturelle de la pense?e religieuse : l'ide?e abstraite est a? l'ide?e d'un e?tre personnel comme un temps marque? est a? un temps faible dans un rythme. - Le mythe est aussi ne?cessaire que la repre?sentation ge?ne?rale -- V. Psychologie religieuse et sentiment religieux. - L'e?tude des phe?nome?nes mentaux dans les religions appartient en propre a? la sociologie. - Une ide?e est tout aussi collectivement institue?e qu'un rite. - Raisons que nous avons de ne pas donner a? cette partie de notre travail le nom de « psychologie sociale ». - Discussion des objections de M. Marrett : ne?cessite? de faire leur place aux e?tudes de morphologie sociale. - Le travail de M. Mauss sur les « Variations saisonnie?res des socie?te?s eskimos. » - Les phe?nome?nes de structure sociale ne sont pas doue?s d'une pre?e?minence particulie?re sur les phe?nome?nes de la vie mentale des socie?te?s. - Ne?cessite? de saisir le concret, les diffe?rences entre chaque peuple, entre les ide?es et les pratiques des divers peuples ; c'est le seul moyen d'entrevoir les lois ge?ne?rales des phe?nome?nes sociaux. -- Existe-t-il une psychologie religieuse distincte de la psychologie ou de la sociologie ? - Les raisons donne?es en faveur de cette the?se tiennent toutes a? ce que l'on attribue une valeur spe?cifique au sentiment religieux. - Mais il n'existe rien de ce genre : il y a seulement des sentiments nombreux, mais normaux, ordinaires, dont est objet la religion, comme tout autre phe?nome?ne social. -Caracte?re the?ologique des the?ories de l' « expe?rience religieuse ». 410 0$aClassiques des sciences sociales. 517 $aMélanges d'histoire des religions 606 $aReligion and sociology 615 0$aReligion and sociology. 676 $a306.6 700 $aHubert$b Henri$0125980 702 $aMauss$b Marcel 801 0$bNjHacI 801 1$bNjHacl 906 $aBOOK 912 $a9910131568303321 996 $aMèlanges d'histoire des religions$93382483 997 $aUNINA