LEADER 04318oam 2200649zu 450 001 9910131407403321 005 20210807005012.0 010 $a2-7535-3179-X 024 7 $a10.4000/books.pur.16594 035 $a(CKB)3710000000441989 035 $a(SSID)ssj0001534248 035 $a(PQKBManifestationID)12608982 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001534248 035 $a(PQKBWorkID)11493515 035 $a(PQKB)10200898 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-16594 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/48283 035 $a(PPN)267954840 035 $a(FR-PaCSA)88924936 035 $a(EXLCZ)993710000000441989 100 $a20160829d2006 uy 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 03$aLa Garde nationale entre nation et peuple en armes : mythes et réalités, 1789-1871 : actes du colloque de l'Université Rennes 2, 24-25 mars 2005 210 $cPresses universitaires de Rennes$d2006 210 31$a[Place of publication not identified]$cPUR$d2006 215 $a1 online resource (566 p.) 225 0 $aCollection "Histoire," La Garde nationale entre nation et peuple en armes 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-7535-0235-8 330 $aLa Garde nationale, surgie pendant l'été 1789, s'est développée dans l'ensemble du territoire français jusqu'à l'apothéose de la Fédération nationale du 14 juillet 1790, triomphe de 3 millions de citoyens en armes. Ce moment est resté dans notre imaginaire collectif comme le symbole éclatant d'une Nation se donnant à elle-même le spectacle de sa force, en un élan unanime. L'image mythique de cette communion a perduré, associant mécaniquement Garde nationale et Révolution, favorisant une sorte d'amnésie historiographique que le Bicentenaire n'a pas combattue. Les chercheurs réunis à Rennes ont tenté d'inscrire la Garde nationale dans la durée de l'institution (de la milice urbaine à 1789-1871), dans l'espace national, en posant des questions toujours en suspens : force de l'ordre ou de contestation ?, garde « bourgeoise » ou force « démocratique » ?, organisation locale ou nationale ?, réserve militaire ou expression armée de la citoyenneté ?, tremplin politique ou marqueur social ? Le mythe a longtemps fasciné les historiens. Au fil des journées révolutionnaires, la prise d'armes, l'insurrection sont devenues, plus que l'exercice du droit de vote (même universel) l'expression suprême de la volonté du peuple. Après le désarmement des faubourgs en prairial an III (mai 1795), la Garde nationale n'est pourtant plus que l'expression de l'ordre bourgeois défendant la propriété et un semblant de régime représentatif, comme dans les journées de juin 1848 (aux côtés de la police et de l'armée). À chaque révolution resurgit cependant l'image de la Nation en armes dans sa résistance à l'oppression. C'est dans le choc des représentations face à la pesanteur des réalités sociales, dans la confrontation entre les illusions de la mémoire collective et le poids des dépôts d'archives que l'historien s'efforce de reconstituer cette histoire de la Garde nationale, au croisement de la violence institutionnelle et de la légitimité de l'armement d'un peuple à la conquête de ses droits. 606 $aMilitary & Naval Science$2HILCC 606 $aLaw, Politics & Government$2HILCC 606 $aArmies$2HILCC 607 $aFrance$xHistory, Military$y1789-1815$vCongresses 607 $aFrance$xHistory, Military$y19th century$vCongresses 610 $aRévolution française 610 $amilitaires 610 $apatriotisme 610 $agarde nationale 610 $aFrance 610 $arévolutions 610 $amilices 615 7$aMilitary & Naval Science 615 7$aLaw, Politics & Government 615 7$aArmies 700 $aSerge Bianchi$b Roger Dupuy (dir.)$4auth$01355081 702 $aDupuy$b Roger 702 $aBianchi$b Serge 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910131407403321 996 $aLa Garde nationale entre nation et peuple en armes : mythes et réalités, 1789-1871 : actes du colloque de l'Université Rennes 2, 24-25 mars 2005$93359204 997 $aUNINA