LEADER 04075oam 2200673zu 450 001 9910131404803321 005 20211006224131.0 010 $a2-7535-2612-5 024 7 $a10.4000/books.pur.18119 035 $a(CKB)3710000000442015 035 $a(SSID)ssj0001534406 035 $a(PQKBManifestationID)12565713 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001534406 035 $a(PQKBWorkID)11494297 035 $a(PQKB)10256624 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-18119 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/49345 035 $a(PPN)267953496 035 $a(EXLCZ)993710000000442015 100 $a20160829d1999 uy 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 10$aHistoire du don en France de 1800 à 1939 : dons et legs charitables, pieux et philanthropiques 210 $cPresses universitaires de Rennes$d1999 210 31$a[Place of publication not identified]$cPresses universitaires de Rennes$d1999 215 $a1 online resource (415 p.) 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 $a2-86847-371-7 330 $aComment, quand l'État ne prend en charge ni l'assistance aux pauvres, ni la santé des malades, ni la construction des églises, ni, pendant longtemps, l'instruction primaire, faire fonctionner ces divers services ? C'est au don que l'on fait appel, comme pour bien d'autres institutions financées depuis par les impôts. Dès que les ambitions révolutionnaires de financement intégral par l'État des équipements publics sont abandonnées, le don reprend sa place, capitale pour les hôpitaux et les bureaux de bienfaisance, importante pour les institutions religieuses, les communes, l'université. L'État veut encadrer le don, l'orienter, mais attend le XXe siècle pour l'encourager nettement, tant il craint le développement des biens de mainmorte. Sous l'angle inusité mais révélateur de leur financement, le don permet de cerner l'attitude de l'administration envers les établissements d'assistance, les établissements religieux, les communes... Le rêve des bureaucrates est de diriger le don vers les besoins les plus urgents, mais ils doivent tenir compte de la liberté des donateurs et des testateurs. Car les dons ne sont pas seulement des réponses à des besoins collectifs, ce sont aussi des gestes individuels, révélant cependant de larges régularités. Le nombre de donateurs n'évolue que lentement (1 900 libéralités en 1820, 5 000 en 1875, 2 500 en 1930), et la carte des dons est marquée, sur un siècle et demi, d'inégalités tenaces et de mouvements lents. Les donateurs, en distribuant tout ou partie de leurs biens, veulent agir : soulager le malheur, instruire, moraliser. Mais 50 % d'entre eux veulent aussi, par les conditions imposées, lutter contre l'oubli, laisser une trace. Dès lors, il n'est pas étonnant que se soit ceux qui n'ont pas d'enfants qui donnent le plus fréquemment. Pourtant, à côté, des donateurs soucieux, parfois jusqu'à l'anxiété, de survivre, apparaissent au XXe siècle les donateurs nouveaux, s'intégrant dans une action collective. Le don, expression parfois? 606 $aSociology 606 $aHistory, Modern 1601- 606 $aHistory 606 $aSocial Sciences 606 $aHumanities 606 $aCharities 606 $aSocial Welfare 606 $aHistory, 19th Century 610 $abienfaiteur 610 $adon 610 $asuccession et héritage 610 $aFrance 610 $aleg 615 2$aSociology 615 2$aHistory, Modern 1601- 615 2$aHistory 615 2$aSocial Sciences 615 2$aHumanities 615 2$aCharities 615 2$aSocial Welfare 615 2$aHistory, 19th Century 700 $aMarais$b Jean-Luc$0928271 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910131404803321 996 $aHistoire du don en France de 1800 à 1939 : dons et legs charitables, pieux et philanthropiques$92212175 997 $aUNINA