LEADER 04281oam 2200733zu 450 001 9910131403303321 005 20250709222426.0 010 $a9782753531475 010 $a2753531471 024 7 $a10.4000/books.pur.20069 035 $a(CKB)3710000000442029 035 $a(SSID)ssj0001534408 035 $a(PQKBManifestationID)12551925 035 $a(PQKBTitleCode)TC0001534408 035 $a(PQKBWorkID)11494087 035 $a(PQKB)11442101 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-20069 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/63067 035 $a(PPN)267954719 035 $a(FR-PaCSA)88924770 035 $a(FRCYB88924770)88924770 035 $a(oapen)doab63067 035 $a(EXLCZ)993710000000442029 100 $a20160829d2005 uy 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt 182 $cc 183 $acr 200 10$a"Morts d'inanition" : famine et exclusions en France sous l'Occupation 210 $cPresses universitaires de Rennes$d2005 210 31$a[Place of publication not identified]$cPresses universitaires de Rennes$d2005 215 $a1 online resource (316 p.) 300 $aBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph 311 08$a9782753501362 311 08$a275350136X 330 $aPour la plupart des Français qui l?ont vécue, la période de l?Occupation évoque en premier lieu l?immense difficulté à vivre au quotidien. La pénurie des produits de première nécessité, soumis à un rationnement de plus en plus sévère, oblige nombre d?entre eux à élaborer de véritables stratégies de survie. La faim, dont le spectre avait cessé de hanter les imaginaires, redevient une expérience largement partagée et structure bien des existences recentrées sur la satisfaction au jour le jour des besoins vitaux. Or si les historiens admettent que les difficultés de ravitaillement et les « privations » ont joué un grand rôle dans la montée des oppositions au régime de Vichy, ils ne se sont guère intéressés aux victimes de la « famine lente ». Difficiles à dénombrer, celles-ci ne sont pas prises en compte dans les statistiques des victimes du conflit. C?est à cette lacune que remédie cet ouvrage qui tente d?identifier tous ceux qui, dans la France occupée, sont morts de faim, de froid mais aussi de pathologies afférentes à la dénutrition (tuberculose en particulier). Parce que, trop isolés ou trop fragiles, ils n?avaient pas les moyens financiers, physiques et/ou psychiques de remporter cette épuisante « course aux calories » à laquelle il fallait se livrer pour survivre. Les auteurs se penchent sur le sort des « pensionnaires » de collectivités, hospitalières (hospices de vieillards, hôpitaux généraux, sanatoriums) et non-hospitalières (prisons, camps d?internement), en mettant l?accent sur celui des aliénés internés dans les hôpitaux psychiatriques qui ont payé le plus lourd tribut à la sousalimentation. Ils analysent également le devenir des groupes socialement et biologiquement les plus vulnérables de la population des grandes villes et les ripostes, sélectives, mises en oeuvre par les autorités pour atténuer les effets des restrictions sur la santé publique. 606 $aFood Supply$xhistory 606 $aHospitals, Psychiatric$xhistory 606 $aInstitutionalization$xhistory 606 $aPrisons$xhistory 606 $aVulnerable Populations 606 $aWorld War II 607 $aFrance 608 $aCongress. 610 $a1940-1945 (occupation allemande) 610 $afamine 610 $aalimentation 610 $aFrance 610 $aGuerre Mondiale (1939-1945) 610 $ahistoire sociale 615 22$aFood Supply$xhistory. 615 22$aHospitals, Psychiatric$xhistory. 615 22$aInstitutionalization$xhistory. 615 22$aPrisons$xhistory. 615 22$aVulnerable Populations. 615 22$aWorld War II. 700 $aIsabelle von Bueltzingsloewen (dir.)$4auth$01337936 702 $aBueltzingsloewen$b Isabelle von 801 0$bPQKB 906 $aBOOK 912 $a9910131403303321 996 $a"Morts d'inanition" : famine et exclusions en France sous l'Occupation$93057666 997 $aUNINA