LEADER 03648 am 2200601 n 450 001 9910131399803321 005 20150619 010 $a2-7535-3191-9 024 7 $a10.4000/books.pur.21322 035 $a(CKB)3710000000442039 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-21322 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/60102 035 $a(PPN)267954905 035 $a(EXLCZ)993710000000442039 100 $a20150709j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 13$aLa stratégie des Schneider $eDu marché à la firme intégrée (1836-1914) /$fJean-Philippe Passaqui 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2015 215 $a1 online resource (410 p.) 311 $a2-7535-0181-5 330 $a« Pierre le matin, fonte le soir. » Ces quelques mots rédigés par le journaliste Simonin, au terme d'une visite de l'usine du Creusot et des mines qui l'alimentent, font ressortir la singularité des établissements Schneider et Cie. Vers 1860-1870, cette entreprise est capable d'extraire puis d'expédier les matières premières et les combustibles nécessaires au bon fonctionnement de la plus grande usine sidérurgique de France. Pour parvenir à ce résultat, les Schneider, gérants de l'entreprise issus d'une des plus prestigieuses dynasties de maîtres de forges, sont amenés à se lancer dans une stratégie d'expansion ambitieuse, basée sur un fort degré d'intégration. Pareille orientation est esquissée à partir des années 1840, avant d'être confortée au cours des années 1860. À cette époque, l'environnement minéral du Creusot n'est plus en mesure de fournir les charbons et les minerais nécessaires aux productions sidérurgiques qui font la prospérité et la réputation de l'usine. Eugène Schneider doit se tourner vers des fournisseurs extérieurs qui sont rarement soucieux de respecter les contrats signés. Le brillant sidérurgiste doit devenir exploitant minier. Entre les deux dates, il a réuni à son entreprise un ensemble d'exploitations minières regroupées sous le terme de Domaine minier. Celui-ci devient un élément déterminant de la politique industrielle des établissements Schneider et Cie. Mais sa constitution hypothèque, en définitive, les possibilités de redéployer une partie des activités de l'usine du Creusot vers les régions qui sont, à l'instar de la Lorraine, plus aptes à la fabrication de produits sidérurgiques courants. À la veille de la Première Guerre mondiale, l'intégration cesse d'être une force et une spécificité de l'entreprise pour devenir un facteur d'immobilisme et de perte de compétitivité. 606 $aHistory 606 $aEconomics (General) 606 $aétude régionale 606 $aindustries métallurgiques 606 $asidérurgie 606 $acharbon 606 $amines et extraction 606 $aXIXe siècle 610 $asidérurgie 610 $aétude régionale 610 $acharbon 610 $aindustries métallurgiques 610 $aXIXe siècle 610 $amines et extraction 615 4$aHistory 615 4$aEconomics (General) 615 4$aétude régionale 615 4$aindustries métallurgiques 615 4$asidérurgie 615 4$acharbon 615 4$amines et extraction 615 4$aXIXe siècle 700 $aPassaqui$b Jean-Philippe$01299746 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910131399803321 996 $aLa stratégie des Schneider$93025253 997 $aUNINA