LEADER 03701 am 2200601 n 450 001 9910131398103321 005 20150619 010 $a2-7535-2342-8 024 7 $a10.4000/books.pur.21844 035 $a(CKB)3710000000442043 035 $a(FrMaCLE)OB-pur-21844 035 $a(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/60974 035 $a(PPN)26795252X 035 $a(EXLCZ)993710000000442043 100 $a20150709j|||||||| ||| 0 101 0 $afre 135 $auu||||||m|||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 10$aToiles de Bretagne $eLa manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac (1670-1830) /$fJean Martin 210 $aRennes $cPresses universitaires de Rennes$d2015 215 $a1 online resource (396 p.) 311 $a2-86847-288-5 330 $aDe 1650 à 1830, dans un vaste quadrilatère dont les pointes extrêmes atteignaient les faubourgs de Saint-Brieuc, Corlay, Pontivy, Moncontour, s'est développée une zone de production de toiles de lin : la manufacture des « bretagnes ». En 1789, cette activité occupait 35 000 personnes employées à différents travaux comme ceux de commercialisation du lin, de filage, de tissage, de blanchissement et enfin de transport des toiles principalement vers Saint-Malo. L'ouvrage de Jean Martin fait revivre toutes ces activités et leur impact sur la région concernée. Le grand commerce de la toile ne pouvait manquer d'attirer l'attention, puisque 90 % de la production bretonne étaient destinés à l'Espagne et à ses colonies américaines. Produit d'exportation et produit « labellisé » ont toujours été les deux caractéristiques définissant les toiles « bretagnes ». Ainsi s'expliquent aussi bien les fluctuations de production liées à la conjoncture internationale que le constant souci de surveillance manifesté par l'administration royale afin d'obliger les tisserands à fournir des toiles d'excellente qualité. Cette double pression extérieure qui s'est régulièrement imposée à la manufacture a fréquemment reçu le soutien des principaux marchands locaux de toiles, même si celui-ci a été favorisé par la présence des différents inspecteurs des manufactures. La disparition de la manufacture après 1830 pose la question de l'impossible passage d'une activité proto-industrielle au stade industriel. À des causes historiques facilement décelables, comme l'influence du long conflit maritime franco-anglais de 1793 à 1815 ou l'indépendance de l'Amérique latine, il faut ajouter des caractéristiques structurelles à la manufacture des « bretagnes ». Tributaire d'un amont producteur de lin et d'un aval dirigé par les exportateurs malouins, elle n'a jamais été maîtresse de son destin. Même si les richesses américaines qui se sont déversées sur la Bretagne ont donné naissance à une bourgeoisie? 606 $aHistory 606 $aindustrie textile 606 $aBretagne 606 $aFrance 606 $atoile 606 $acommerce 606 $ahistoire industrielle 610 $aBretagne 610 $atoile 610 $ahistoire industrielle 610 $aindustrie textile 610 $aFrance 610 $acommerce 615 4$aHistory 615 4$aindustrie textile 615 4$aBretagne 615 4$aFrance 615 4$atoile 615 4$acommerce 615 4$ahistoire industrielle 700 $aMartin$b Jean$0368148 701 $aTanguy$b Jean$0210565 701 $aMartin$b Jean$0368148 801 0$bFR-FrMaCLE 906 $aBOOK 912 $a9910131398103321 996 $aToiles de Bretagne$93034552 997 $aUNINA