LEADER 10924nam 2200349 450 001 9910131204503321 005 20240207205611.0 010 $a1-55441-013-4 035 $a(CKB)3680000000167375 035 $a(NjHacI)993680000000167375 035 $a(EXLCZ)993680000000167375 100 $a20240207d2003 uy 0 101 0 $afre 135 $aur||||||||||| 181 $ctxt$2rdacontent 182 $cc$2rdamedia 183 $acr$2rdacarrier 200 14$aLes enfants difficiles /$fAlfred Adler 210 1$aChicoutimi :$cJ.-M. Tremblay,$d2003. 215 $a1 online resource 330 $aLa me?decine du XIXe sie?cle, uniquement pre?occupe?e par la le?sion anatomique et le trouble fonctionnel, ignorait l'a?me et, de ce fait, abandonnait en grande partie a? la religion le domaine psychique. Avec les de?couvertes de Freud et d'Adler, la naissance de la psychologie profonde cre?a, de?s le de?but de XXe sie?cle, une nouvelle conception des choses. L'inte?gration dans les recherches de la psychopathologie d'une fonction psychique, de ses lois et de ses perturbations posait le croyant avec son orientation me?taphysique, religieuse et le me?decin de formation scientifique en face d'un proble?me dont les multiples aspects n'e?chappaient ni au psychothe?rapeute, ni au directeur de conscience. Une de?limitation tre?s pre?cise de leur champ d'action e?tait devenue ne?cessaire sur le plan pratique, une de?finition de leur optique s'ave?rait indispensable au point de vue the?orique. Mais alors que Freud se refusait a toute explication avec la religion, la conside?rant comme une « illusion ne?vrotique », Adler s'efforce de de?finir son propre point de vue, essentiellement scientifique comme on le verra, en reconnaissant une immense valeur a la notion de Dieu en tant qu'expression du but ide?al le plus e?leve? propose? a? la perfection humaine. Dans la mesure ou? cet ide?al se place au service de la notion sociale, se conformant a la de?finition d'une religion « dynamique » dans le sens bergsonien, elle repre?sente pour Adler la concre?tisation intuitive d'une ne?cessite? inhe?rente a? la vie psychique humaine - direction vers l'e?le?vation, aspiration a la perfection - dont la psychologie individuelle compare?e a de?fini les donne?es scientifiques. Mais entre la foi d'une part et le savoir d'autre part la diffe?rence n'est pas seulement de qualite?, ces notions se plac?ant sur deux plans diffe?rents, dans deux cate?gories diffe?rentes de la pense?e. Il s'agissait alors de pre?ciser les positions, de fixer les points de contact, de mentionner les divergences. L'e?dition originale de ce travail parut en 1933. Dans la premie?re partie, le the?ologien de formation luthe?rienne, le pasteur Jahn, expose le point de vue de l'E?glise. A? l'aide de citations emprunte?es aux E?critures Saintes, Jahn de?montre la valeur universelle et e?ternelle de certaines ve?rite?s psychologiques et humaines. Extraites de leur contexte, ces citations perdent toutefois beaucoup de leur valeur. En voici, une, par exemple, tire?e (page 35) de l'e?pi?tre aux Romains (VII, 16-24) : « Malheureux homme que je suis ! Qui me de?livrera de ce corps qui me voue a? la mort ? » Il eu?t e?te? souhaitable, semble-t-il, de reprendre en entier, comme nous le faisons, le passage oit saint Paul exprime l'antinomie entre les besoins du corps et les aspirations de l'a?me : « Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui accomplis l'action, mais le pe?che? qui habite en moi. Je de?couvre donc cette loi. Quand je veux faire le bien, c'est le mal qui se pre?sente a? moi. Car je me complais dans la loi de Dieu au point de vue de l'homme inte?rieur. Mais j'aperc?ois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m'enchai?ne a? la loi du pe?che? qui est dans mes membres. Malheureux homme que je suis ! Qui me de?livrera de ce corps qui me voue a la mort ? » Afin de permettre au lecteur de se reporter aux textes originaux, nous avons ajoute? a? ces citations les re?fe?rences bibliographiques respectives. Dans la deuxie?me partie de l'ouvrage, le Pr Adler, fondateur de la psychologie individuelle compare?e, se fait le de?fenseur d'une conception scientifique, base?e sur des vues psychosociales, ou? l'ide?al social repre?sente la mesure de toute manifestation psychique. Car Adler conside?re le sentiment social comme la condition essentielle de toute activite? humaine de valeur. L'amour pour nos semblables devient ainsi une ne?cessite? bio psychologique. Le choix entre la notion de Dieu, invention la plus noble de l'esprit humain d'une part, et la notion sociale, cadeau le plus pre?cieux de Dieu aux hommes, d'autre part, est l'enjeu, de la pre?sente pole?mique. Vis-a?-vis de la psychothe?rapie, l'attitude du croyant, a? l'heure actuelle, n'est pas tre?s nettement de?finie : refus complet, conside?rant la psychothe?rapie comme un pe?che?, re?serve prudente ou bienveillante, alternent avec des tentatives de mettre la psychothe?rapie au service de la religion. Inversement, on peut constater chez certains the?rapeutes la tendance a? se servir de la religion comme moyen the?rapeutique. Un tre?s grand psychothe?rapeute n'a-t-il pas propose? a? ses malades d'accommoder a? leur personnalite? ne?vrose?e la religion qui leur convient le mieux. Or, il ne faut pas oublier que si le directeur de conscience, s'adressant a? la vie consciente du sujet, s'efforce de rapprocher l'homme de Dieu afin de sauver son a?me et lui garantir son salut, le psycho-the?rapeute, s'adressant aux e?le?ments inconscients et incompris de son malade, dans le but de re?soudre ses conflits, recherche en premier lieu sa gue?rison. Dans ses relations interhumaines et dans un but de de?lecter les manifestations ne?vrose?es d'un formalisme religieux rigide, le directeur de conscience saura profiter de l'enseignement que lui offre la psychologie profonde. Le psychothe?rapeute, par contre, doit savoir qu'il ne remplace pas la religion et qu'il ne peut accorder le pardon au pe?cheur. Il doit respecter la foi du malade et e?tre conscient de ce que, bien souvent, l'homme trouve dans la religion un guide, des re?gles de conduite et une se?curite? dont il saura tirer le plus grand profit. Voici, pre?cise?s, certains des innombrables proble?mes que suscite la confrontation de la religion avec la psychothe?rapie. Le lecteur ne manquera pas d'en e?voquer d'autres. Il n'est pas dans l'intention des auteurs, comme il est dit dans l'e?pilogue, de re?soudre ces proble?mes, mais pluto?t de les poser. Les e?tudes qui suivent sont de nature me?dicale et psychope?dagogique. Dans deux articles, « La Ne?vrose Obsessionnelle » et « Comple?ment a l'e?tude de la Ne?vrose Obsessionnelle », parus respectivement en 1931 et 1936 dans la Revue Internationale de Psychologie Adlerienne, l'auteur, fide?le a? sa conception d'un style de vie, sche?ma re?actionnel fac?onne? dans les premie?res anne?es de l'existence de l'e?tre humain, de?finit les caracte?ristiques de la personnalite? de l'obse?de? et les circonstances donnant lieu a? l'apparition du sympto?me morbide. Adler s'e?tait de?ja? attaque? a? ce proble?me dans le chapitre 15 de son ouvrage Pratique et The?orie de la Psychologie Individuelle Compare?e (Note 1). En face de certains proble?mes de la vie qu'elles estiment insurmontables, ces personnalite?s ne?vrotiques re?agissent d'une fac?on impe?rative par les innombrables modalite?s de la maladie obsessionnelle, dont il s'agit pour le the?rapeute de saisir, dans leur absurdite?, le sens cache?. Crainte d'e?tre rabaisse?es, attitude he?sitante en face de la solution des proble?mes sociaux, activite?s ste?riles sur un « champ de bataille » secondaire et socialement inutile, caracte?risent ces personnalite?s. L'auteur nous fournit une se?rie de subtiles analyses psychologiques traitant des diffe?rentes modalite?s de l'obsession : ide?e de tuer, de sauter par la fene?tre, besoin de se laver d'une fac?on incessante, scrupules, interrogations sans fin, etc. La contrainte n'est pas impose?e au malade par l'ide?e et encore moins par sa constitution, mais par les exigences de notre vie sociale. Le me?canisme de l'apparition d'une obsession ne peut e?tre saisi qu'a l'aide de cette optique psychosociale et finaliste. La gue?rison du ne?vrose? s'obtient en le libe?rant de sa fausse causalite? subjective, construite par lui-me?me, et en l'adaptant a? la vie sociale re?elle. 330 $aLes vues d'Alfred Adler sur le de?veloppement psychique de l'enfant, le fac?onnage de sa personnalite? dans les premie?res anne?es de sa vie gra?ce aux facteurs du milieu environnant et a la re?alisation de ses possibilite?s organiques, mais en fonction d'une utilisation active de certains d'entre eux (formation du style de vie), le ro?le de la me?re en tant que premier partenaire dans le de?veloppement du sentiment social du tout petit, sont, a? l'heure actuelle, universellement admises. L'aspect caracte?riologique de l'enfant ga?te?, passif - candidat e?ventuel a? la ne?vrose - de celui hai?, de?teste?, mais actif, dont l'e?volution risque de prendre le chemin de la de?linquance - font, a? notre e?poque, partie inte?grante de la pense?e collective. Peut-e?tre est-il indique?, au point de vue historique, de rappeler l'originalite? de « l'e?tude sur les enfants difficiles » parue en 1926 et de faire connai?tre les textes qui ont donne? lieu a? une immense litte?rature psycho-pe?dagogique, dont l'importance grandit sans cesse. Le ro?le de la me?re, la fonction sociale du pe?re, les erreurs d'une e?ducation mal comprise ou mal re?alise?e et leurs conse?quences imme?diates (e?nure?sie, frayeurs nocturnes, manque d'initiative et de spontane?ite? chez l'enfant) ou lointaines (ne?vrose, psychone?vrose, de?linquance, troubles psychosomatiques) sont ici clairement de?finis. Les pre?occupations et les conclusions de re?cents congre?s de psycho-pe?dagogie, recommandant la bienveillance vis-a?-vis de l'enfant difficile, le renoncement a? toute intervention imme?diate (punitive ou corrective) en face de tout de?faut d'enfant, l'e?tude de sa personnalite?, de sa compre?hension en somme, en vue de son redressement, nous les trouvons judicieusement expose?es dans ce travail, qui, publie? en 1926, se place au premier rang de l'actualite? psychope?dagogique. 606 $aChild psychology 615 0$aChild psychology. 676 $a155.4 700 $aAdler$b Alfred$0159632 801 0$bNjHacI 801 1$bNjHacl 906 $aBOOK 912 $a9910131204503321 996 $aLes enfants difficiles$92128006 997 $aUNINA