03741oam 2200589 n 450 991059104470332120230613172508.02-86272-755-510.4000/books.puse.2765(CKB)4100000012893020(FrMaCLE)OB-puse-2765(PPN)267827261(EXLCZ)99410000001289302020220909j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||Penser la famille au xixe siècle (1789-1870) /Claudie BernardSaint-Étienne :Presses universitaires de Saint-Étienne,2022.1 online resource (480 pages)2-86272-453-X Dans la France du dix-neuvième siècle, l’institution familiale se trouve dans une phase de transition historique, et dans une position à la fois triomphale et contestée. Avec l’avènement de la classe et des valeurs bourgeoises portées par la Révolution se répand le modèle domestique bourgeois ; les familles de type nobiliaire ou paysan, enracinées dans une terre et une tradition, prises dans un réseau de relations lignagères et communautaires, et placées sous l’autorité du père, reculent devant le ménage mobile, autonome, rassemblé par l’amour autour de la mère et des enfants, qui caractérise notre civilisation industrielle et urbaine. Ce livre interroge la façon dont les intellectuels du dix-neuvième siècle ont pensé la mutation de la famille, considérée dans son rôle de médiateur entre l’individuel et le social. La première partie fait le point sur l’état de l’institution dans l’avant-dernier siècle, telle que nous pouvons la penser aujourd’hui. La famille est appréhendée en tant que maisonnée dans l’espace, et lignée dans le temps ; dans le jeu de ses alliances et l’enchaînement de ses filiations ; dans ses fonctions sexuelle, économique, autoritaire et, de plus en plus, sentimentale ; sans oublier les infractions qui tout ensemble contestent et confirment ses règles. La deuxième partie examine comment, de la Révolution à l’aube de la Troisième République, la famille a suscité chez les penseurs différents types de discours : des formules conservatrices qui se réclament du nom du Père et de la Tradition, patriarcalisme et phallocentrisme ; en antithèse, des formules de contestation qui opposent à la famille un utopisme totalitaire (focalisé sur la Cité), libertaire (recentré sur le moi) ou féministe (défenseur du sexe opprimé) ; enfin, des formules « progressistes » qui affirment les droits de l’individu, du citoyen et du coeur, paternalisme éclairé, réformisme libéral, et familialisme romantique. Une telle étude apparaît d’autant plus opportune aujourd’hui…Penser la famille au xixe sièclePenser la famille au xixe siècleLiterature, Romancefrench literaturefamilyhistorynineteenth centurysocietyfamilleXIXe sièclesociétélittératurehistoireLiterature, Romancefrench literaturefamilyhistorynineteenth centurysocietyfamilleXIXe sièclesociétélittératurehistoireBernard Claudie458345Knibiehler Yvonne173521FR-FrMaCLEBOOK9910591044703321Penser la famille au xixe siècle (1789-1870)3380215UNINA