03923 am 2200625 n 450 991058669490332120210601979-1-03-620357-210.4000/books.enseditions.22545(CKB)4100000012891917(FrMaCLE)OB-enseditions-22545(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/91850(PPN)264713389(EXLCZ)99410000001289191720220822j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierPar la vue et par l’ouïe Littérature du Moyen Âge et de la Renaissance /Michèle Gally, Michel JourdeLyon ENS Éditions20211 online resource (203 p.) Signes2-902126-60-3 Par la vue et par l’ouïe : telle était une formule du serment au Moyen-Âge. Les deux sens supérieurs, complémentaires ou rivaux, n’ont cessé, depuis l’Antiquité, d’échanger leurs prérogatives. Ils ont en commun en effet, d’abolir la distance tout en la désignant : à la différence des organes de la préhension, l’œil et l’oreille saisissent ce qui n’est pas immédiatement là, l’image réfléchie dans le miroir des yeux, le son qui traverse l’espace. En revanche, ils pourront être valorisés alternativement, selon qu’on accorde le privilège à l’image et au spectacle ou à la parole et à l’harmonie musicale comme réceptacles de la vérité et de la beauté. La vue et l’ouïe, dans leur complémentarité ou leur rivalité, organisent ainsi la circulation du sens dans le monde : à la fois communication au sein de la société humaine et reconnaissance ou création de signes émanant d’une réalité supérieure, Dieu communiquant avec les hommes à travers les corps qu’il leur a donnés. Toute production du texte, parce qu’elle peut choisir de s’orienter vers la lecture ou vers l’audition, ou encore vers le spectacle qui s’offre en même temps aux yeux et aux oreilles, sera amenée à privilégier tel ou tel de ces modèles, telle ou telle de ces définitions du signe, et en proposera une nouvelle élaboration. Ce travail collectif a donc cherché à considérer comment les fictions du Moyen-Âge et de la Renaissance – poésie, théâtre, narration – posaient la question de la vue et de l’ouïe, comment le discours sur ces sens était porteur d’un discours sur la création poétique, et comment à la littera qui thématise ce discours se superposait une sententia qui pouvait rejoindre, avec ses formulations propres, des interrogations théologiques, esthétiques, rhétoriques ou politiques.Par la vue et par l’ouïe Medieval & Renaissance StudiesLiterature (General)littérature médiévalelittérature de la Renaissancesensationlittérature médiévalelittérature de la RenaissancesensationMedieval & Renaissance StudiesLiterature (General)littérature médiévalelittérature de la RenaissancesensationDenizot Véronique1307809Dominguez Véronique900341Gally Michèle1232684Hersant Isabelle1307810Jourde Michel1307811Louvat Bénédicte1307812Lucken Christopher282762Monferran Jean-Charles388777Gally Michèle1232684Jourde Michel1307811FR-FrMaCLEBOOK9910586694903321Par la vue et par l’ouïe3029018UNINA