04339 am 2200613 n 450 9910520201203321202109242-7288-0978-X10.4000/books.editionsulm.7710(CKB)4100000012430896(FrMaCLE)OB-editionsulm-7710(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85121(PPN)260398918(EXLCZ)99410000001243089620220125j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierJames Fenimore Cooper ou la frontière mélancolique The Last of the Mohicans et The Leather stocking Tales /Agnès Derail, Cécile RoudeauParis Éditions Rue d’Ulm20211 online resource (154 p.) Actes de la recherche à l’ENS2-7288-3596-9 Longtemps tenu à l’écart de la scène universitaire française, James Fenimore Cooper semble y faire son retour : que Le Dernier des Mohicans figure au programme de l’agrégation d’anglais (2015-2017) en est moins l’amorce que le signal. Cooper revient, donc, avec ce roman qui, comme les autres contes de Bas-de-Cuir, a la saveur nostalgique des lectures d’enfance : il fut l’un de nos premiers westerns, même si c’est un western sans cowboys qui se passe dans l’Est. Ce best-seller, traduit en plusieurs langues dès sa parution, aura introduit dans l’imaginaire collectif avec le premier des derniers Indiens, le tableau d’un Nouveau Monde dont il déplore le déclin et construit la légende. Le Dernier des Mohicans n’est pas un conte pour enfants qui finit mal ; c’est un livre inquiet qui habite ce limen indécis qu’est la « frontière ». Mais sur fond de guerre coloniale, Cooper livre aussi une bataille littéraire. Il invente un genre national qui s’offre comme le mémorial de la frontière – ses paysages sublimes, ses personnages étranges et son idiome bariolé. Devançant leur disparition, l’écriture confère à ces figures l’attrait d’un monde enfui que seuls la littérature, et le cinéma plus tard, identifieront au mythe américain. Les articles qui suivent éclairent les chemins tortueux de cette « mélancolie » : elle n’est ici ni une donnée psychologique, ni une technique virtuose qui sied à l’écrivain quand celui-ci se fait le scribe de la naissance toujours enténébrée de la nation, mais plutôt l’envers ombreux du soleil transcendantaliste, du présent éternel proclamé à la lisière du settlement ; elle hante l’utopie américaine, et son histoire – la frontière mélancolique étant peut-être le lieu en ce début du XIXe siècle où l’Amérique s’écrit. Having long remained in the shadows of academic studies in France, James Fenimore Cooper seems to be returning to the limelight: the inclusion of The Last of the Mohicans on the English ‘agrégation’ programme (2015—2017) bears witness of…Mohegan Indians in literatureHistorical fiction, AmericanHistory and criticismFrontier and pioneer life in literatureUnited StatesHistoryFrench and Indian War, 1754-1763Literature and the waranalyse littéraireThe last of the MohicansThe leatherstocking talesécriture romanesqueamérindiens et littératureMohegan Indians in literature.Historical fiction, AmericanHistory and criticism.Frontier and pioneer life in literature.Amfreville Marc1313716Derail Agnès477885Le Seven Emilia1326746Ludot-Vlasak Ronan1241664Nègre Julien1308185Niemeyer Mark1290592Pétillon Pierre-Yves1326747Pilote Pauline1326748Roudeau Cécile1290596Derail Agnès477885Roudeau Cécile1290596FR-FrMaCLEBOOK9910520201203321James Fenimore Cooper ou la frontière mélancolique3037755UNINA