04574 am 2200889 n 450 991049604770332120210429979-1-03-510423-810.4000/books.psorbonne.83178(CKB)4100000011980503(FrMaCLE)OB-psorbonne-83178(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85827(PPN)267970226(EXLCZ)99410000001198050320210720j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLangue et histoire /Jean-Marie Bertrand, Pierre Boilley, Jean-Philippe Genet, Pauline PantelParis Éditions de la Sorbonne20211 online resource (230 p.) Homme et société2-85944-681-8 Depuis Saussure, nous savons tous que la langue est la plus importante de toutes les institutions d’une société, celle sans laquelle, précisément, il n’y aurait pas de société. Elle est pourtant trop peu étudiée par l’historien : si ses sources sont sacrées, que fait-il de la langue dans laquelle elles lui sont parvenues ? Sans doute lui prête-t-il la plus grande attention, s’il doit éditer un texte ou si celui-ci lui oppose, par sa difficulté ou par les problèmes d’authenticité qu’il soulève, une résistance : l’historien ne répugne pas à se faire philologue, dans la mesure de ses moyens, puisqu’il s’agit là d’une des composantes requises de l’érudition académique ; de même, sa culture lui permet souvent de juger du style ou des qualités « littéraires » d’un texte. Mais il va plus rarement au-delà, alors que des approches pluridisciplinaires ouvrant la voie à des analyses linguistique, sociolinguistique ou logo- métrique lui apporteraient des informations historiques du plus haut intérêt. De Méroé au Burundi, des discours des présidents de la République française aux chartes royales éthiopiennes, des démonstratifs en moyen fiançais au bilinguisme gréco-romain en passant par les glissements du « français du roi » au picard ou aux langues du midi, le présent volume, reflet partiel d’une fructueuse rencontre organisée par l’École doctorale de Paris 1 en 2006, offre une dizaine d’exemples de ces approches, ainsi qu’une mise en perspective générale de la place qu’occupe la langue dans les préoccupations des historiens depuis une cinquantaine d’années. Autant qu’à la réflexion méthodologique, il incite à la mise en commun des savoirs et des compétences entre historiens et linguistes, pour que la langue soit prise enfin par l’historien pour ce qu’elle est, l’un des éléments essentiels de ses sources.HistoryLanguage & Linguisticsenseignementhistoirelangagelanguelinguistique historiqueétudesociolinguistiqueethnolinguistiqueenseignementhistoirelangagelanguelinguistique historiqueétudesociolinguistiqueethnolinguistiqueHistoryLanguage & Linguisticsenseignementhistoirelangagelanguelinguistique historiqueétudesociolinguistiqueethnolinguistiqueBertrand Jean-Marie296697Chrétien Jean-Pierre421967Genet Jean-Philippe410963Goullet Monique472436Guerreau-Jalabert Anita220789Lafon Pierre449549Lodge R. Anthony1291358Lusignan Serge157671Marchello-Nizia Christine1291359Mayaffre Damon481214Rilly Claude688433Rochette Bruno621869Schmitt Pantel Pauline1284576Wion Anaïs690703Bertrand Jean-Marie296697Boilley Pierre692798Genet Jean-Philippe410963Pantel Pauline1291360FR-FrMaCLEBOOK9910496047703321Langue et histoire3021828UNINA