02786 am 2200541 n 450 9910496045303321202107092-84016-405-110.4000/books.pupo.10743(CKB)4100000012012406(FrMaCLE)OB-pupo-10743(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/86581(PPN)257806113(EXLCZ)99410000001201240620210901j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLa mésologie Pourquoi et pour quoi faire ? /Augustin BerqueNanterre Presses universitaires de Paris Nanterre20211 online resource (78 p.) Essais et conférences2-84016-188-5 Définie en 1848 comme science des milieux, la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au XXe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll — précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique — et par le philosophe Tetsurô Watsuji. Tous deux — Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier — introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie. Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…PhilosophyEnvironmental StudiesenvironnementphénoménologieécologiemilieuenvironnementphénoménologieécologiemilieuPhilosophyEnvironmental StudiesenvironnementphénoménologieécologiemilieuBerque Augustin130256FR-FrMaCLEBOOK9910496045303321La mésologie3025273UNINA