02552 am 2200541 n 450 9910496017003321202001292-7574-2605-210.4000/books.septentrion.83743(CKB)5590000000006676(FrMaCLE)OB-septentrion-83743(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/87088(PPN)251072606(EXLCZ)99559000000000667620201123j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierRimbaud Nègre de Dieu /Jean-Louis CornilleVilleneuve d'Ascq Presses universitaires du Septentrion20201 online resource (136 p.) Objet2-85939-329-3 Que serait-ce qu’une langue-sœur ? Simple variante d’une langue d’emblée trop maternelle ou débris désordonnés d’une langue du père d’avance perdue ? Lorsqu’on a, comme Rimbaud, deux sœurs, on est bilingue par force : de l’une à l’autre, quelque chose reste, d’intraduisible à jamais.C’est par les consonnes que Rimbaud se trahit, consœurs en nombre de voyelles surexposées ou petites sœurs au sexe tôt dévoyé, qui cependant insistent en-deça des mots à la fin d’étouffer en eux l’incessant murmure d’un inceste sororal. Arthur Rimbaud n’écrira plus après la mort de Vitalie, s’en ira très loin, même ; puis, reviendra mourir auprès d’Isabelle : comme par écho, l’œuvre se renverse dans le miroir des deux sœurs.Tout texte a ses sirènes : voix qui nous leurrent et dont la faiblesse tient à ce pouvoir extrême qu’elles ont de ne se confiner jamais au seul espace que couvre la page, mais de migrer au moyen de tous les mots quotidiennement mis, à toute heure de tout jour, dans toutes les langues en usage, à la disposition de l’humain.PoetryLiterature (General)poésielittératuredieunègrepoésielittératuredieunègrePoetryLiterature (General)poésielittératuredieunègreCornille Jean-Louis222669FR-FrMaCLEBOOK9910496017003321Rimbaud nègre de Dieu231722UNINA