02304 am 2200493 n 450 991049600840332120240221123720.0979-1-02-401634-410.4000/books.purh.14505(CKB)4100000012004059(FrMaCLE)OB-purh-14505(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/86835(PPN)257366784(EXLCZ)99410000001200405920210826j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLa muse au couteau Lecture des Amours jaunes de Tristan Corbière /Thierry RogerMont-Saint-Aignan Presses universitaires de Rouen et du Havre20211 online resource (222 p.)Cours979-1-02-401378-7 Tiré de dix années d’oubli par Verlaine, rival posthume de Laforgue, salué par Tzara et Breton, Corbière n’est pas seulement le « poète maudit » ni « moderniste » qu’une certaine histoire littéraire a construit. Son œuvre, traversée par une puissance de dérision féroce, propose un recommencement du lyrisme à partir d’une esthétique polyphonique qui mêle dissonance antiromantique et consonance primitiviste. Son « ironie lyrique » (Bakhtine) perpétuelle ne peut plus être une quête de soi, mais une quête du vrai qui se fera aussi recueil de voix. Où l’on découvrira un « Maître-philosophe cynique » qui nous apprend à mourir de rire, qui «joue du couteau » contre une certaine tradition, romantique, contre le présent, parnassien, mais aussi contre la domination grapho-centrique, et donc pour l’inscription du corps dans la langue : « Si ce n’est pas vrai - Que je crève ! »Collection "Cours"PoetrylyrismedérisionpoésielyrismedérisionpoésiePoetrylyrismedérisionpoésieRoger Thierry1295370FR-FrMaCLEBOOK9910496008403321La muse au couteau3023411UNINA