02556aam 2200397 n 450 991049598970332120230217101233.02-251-91664-42-251-91409-910.4000/books.lesbelleslettres.4767(CKB)4110000000009784(PPN)254698611(FrMaCLE)OB-lesbelleslettres-4767(PPN)270852409(EXLCZ)99411000000000978420210310j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||Rome devant la défaite (753-264 avant J.-C.) /Mathieu EngerbeaudParis Les Belles Lettres20211 online resource (592 p.)2-251-44750-4 Les cinq premiers siècles de l’histoire de Rome sont présentés par les auteurs antiques comme un mouvement de conquête inexorable de l’Italie, ponctué de multiples victoires, au point que la suprématie romaine a été conçue a posteriori de façon déterministe. Cette vision traditionnelle de la conquête romaine doit être contestée car ce processus n’a pas été linéaire et il n’a obéi à aucun plan préconçu. En effet, des défaites nombreuses viennent souligner des phases de déclin de la cité, bien éloignées d’un schéma de prépondérance croissante et incontestée. Bien qu’ils privilégient la victoire, les historiens antiques décrivent ces défaites avec précision, détaillant le nombre de citoyens tués ou faits prisonniers, retraçant le deuil public, l’abandon de la cité par les dieux, s’interrogeant enfin sur la responsabilité des dirigeants romains. La documentation antique conservée, littéraire et matérielle, permet d’étudier comment Rome se perçoit lorsqu’elle est vaincue et comment les ennemis des Romains célèbrent leurs victoires contre la cité latine ; autrement dit, le rôle déterminant des échecs militaires dans les transformations institutionnelles, religieuses et civiques de Rome entre le VIIIe et le milieu du IIIe siècle avant notre ère.DisastersRomeHistoryDefeat (Psychology)HistoryRomeHistoryKings, 753-510 B.CRomeHistoryRepublic, 510-265 B.CRomeHistory, MilitaryDisastersHistory.Defeat (Psychology)History.Engerbeaud Mathieu1246788FR-FrMaCLEBOOK9910495989703321Rome devant la défaite2890615UNINA