03659nam 2200517zu 450 991049597160332120210807005614.02-7535-3108-010.4000/books.pur.3742(CKB)4340000000013276(SSID)ssj0001537363(PQKBManifestationID)11875737(PQKBTitleCode)TC0001537363(PQKBWorkID)11518842(PQKB)11684667(WaSeSS)IndRDA00044641(FrMaCLE)OB-pur-3742(PPN)267954557(EXLCZ)99434000000001327620160829d2008 uy freur|||||||||||txtccrLe feu au Moyen Âge[Place of publication not identified]Presses universitaires de Rennes20081 online resource (456 pages)HistoireBibliographic Level Mode of Issuance: Monograph2-7535-0629-9 Includes bibliographical references and indexes.Second volet d’un ensemble plus vaste consacré à la perception des forces de la nature au Moyen Âge et qui compte déjà une étude sur l’eau, cette présente recherche sur le feu s’intéresse à une composante ultra-vivante de l’univers, profondément ambivalente. L’élément tend en effet vers le sublime, vers la beauté irréelle à travers le ruissellement de lumière. La flamme est tout : l’utile, la douceur de vivre, la perfection artistique, le mystère. La chaleur qu’apporte à la maisonnée la cheminée est l’expression du parfait bonheur qui favorise les rencontres, les veillées, les conversations. Et pourtant ce même feu se révèle à d’autres moments source de malheur, instrument de torture ou évoque la décomposition à travers le feu Saint-Antoine ou la destruction avec le bal des Ardents. Ce travail de synthèse, difficile, repose sur un large éventail de sources législatives, administratives, comptables, religieuses. Il accorde une attention particulière aux ressources de l’ethnologie, emprunte des exemples et des idées à la littérature, s’intéresse aux recherches archéologiques, trouve des expressions dans les « ymaiges » picturales et sculptées. Le développement s’inscrit dans quatre ensembles thématiques. Le feu est d’abord intime d’une cellule familiale simple ou polynucléaire et son évocation se fait dans un logis, devant une cheminée, sous l’éclairage parcimonieux des flammes et des lampes à huile. Il s’intéresse au mobilier, aux objets courants, aux hôtes, à la maîtresse de maison et à ses activités quotidiennes ou à ses loisirs. Les plaisirs, les futilités, les amours conjugaux et extraconjugaux donnent matière à l’évocation de situations cocasses et de propos rabelaisiens. Le feu est associé au travail rural au hasard de la découverte de « forgettes » de hautsfourneaux, de campements de charbonniers et de chaufourniers, d’ateliers de potiers. L’artisanat urbain transparaît à travers une analyse des métiers de bouche, de l’orfèvrerie, de la fabrication de canons…Collection "Histoire" (Rennes, France)AnthropologyHILCCSocial SciencesHILCCSocial & Cultural AnthropologyHILCCAnthropologySocial SciencesSocial & Cultural AnthropologyLeguay Jean-Pierre214345PQKBBOOK9910495971603321Le feu au Moyen Âge2865962UNINA