03910 am 2200541 n 450 991049579680332120240104030503.02-7535-6938-X10.4000/books.pur.134385(CKB)4100000008710913(FrMaCLE)OB-pur-134385(PPN)26796191X(EXLCZ)99410000000871091320190712j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||Petites patries dans la grande guerreYann Lagadec, Erwan Le Gall, Michaël BourletRennesPresses universitaires de Rennes20191 online resource (256 p.) 2-7535-2759-8 « Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s’entassent sans un mot dans les abris. C’est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée. » Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l’Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l’historiographie du conflit depuis une trentaine d’années, cette dimension régionale – et périphérique – des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens – essentiels – entre « petites » et « grande » patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d’origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une « langue des tranchées », constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la « petite patrie » interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d’ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l’aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l’étude que l’objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l’Alsace alors allemande ou encore…World War, 1914-1918FranceCongressesRegionalismFrance19th centuryCongressesNational characteristics, French19th centuryCongressesWorld War, 1914-1918RegionalismNational characteristics, FrenchBourlet Michaël1314909Cronier Emmanuelle1314911Gall Erwan Le1308523Georges Raphaël1328157Goloubinoff Véronique1453753Halais Jérémie1453754Joly Vincent1293442Lagadec Yann1288500Pépin Carl1453755Philippe Nathalie1453756Roynette Odile1307343Sbrava David1453757Lagadec Yann1288500Le Gall Erwan1295782Bourlet Michaël1314909Université de Rennes,FR-FrMaCLEBOOK9910495796803321Petites patries dans la grande guerre3656679UNINA