03585nam 2200505 450 991049576260332120230317163633.02-88928-075-62-7351-2730-310.4000/books.editionsmsh.24089(CKB)4100000011508941(MiAaPQ)EBC6407744(FrMaCLE)OB-editionsmsh-24089(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85033(PPN)250190796(EXLCZ)99410000001150894120210306d2020 uy 0freurcnu||||||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrier"Belle comme Vénus" le portrait historié entre Grand Siècle et Lumières /Marlen SchneiderParisÉditions de la Maison des sciences de l’homme2020Paris, France :Diaphanes,[2020]©20201 online resource (377 pages) illustrationsPassages2-7351-2659-5 Vénus, Flore, Hébé ou Diane – autant de divinités antiques qui ont prêté, à partir de la fin du XVIIe siècle en France, leurs attributs et leurs costumes vaporeux, souvent affriolants, à quantité de femmes de l’aristocratie de cour, de la bourgeoisie montante et de la noblesse de robe. L’élite sociale se fait alors peindre en costume mythologique ou historique par des artistes célèbres tels que Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, François de Troy, Jean-Marc Nattier ou Jean Raoux. Ces portraits dits « historiés », dans lesquels l’effigie d’une personne vivante s’enrichit d’attributs mythologiques comme dans un tableau d’histoire, sont un genre pictural à part entière. D’abord prérogative masculine adoptée par les grands pour célébrer leurs vertus, il devient vers 1680 l’apanage des modèles féminins : le langage allégorique les pare de qualités à connotation spécifiquement féminine et galante, comme la beauté, la jeunesse, la grâce, qui, bien comprises, pouvaient aussi être un moyen de manier le pouvoir. Dès les années 1740, ces peintures font cependant l’objet de critiques répétées et le genre perd peu à peu sa légitimité à la fin de l’Ancien Régime, avant que ce procédé de distinction aristocratique suscite la méfiance des historiens de l’art, qui n’y verront que l’expression d’un amusement futile de milieux oisifs. Le présent ouvrage remet à leur juste place ces travestissements : à la fois œuvre d’art, objet culturel et pratique sociale, le portrait historié est un phénomène de goût révélateur d’une culture de cour en pleine transformation. Marlen Schneider met ici en lumière les fonctions, les propriétés formelles, la réception et la portée historique d’un type de représentation trop longtemps déconsidéré. Venus, Flora, Hebe oder Diana – diesen und anderen antiken Gottheiten haben ab Ende des 17. Jahrhunderts zahlreiche Frauen des französischen Hochadels und aufstrebenden Bürgertums ihre Attribute und ihre luftigen, oft verführerischen Gewänder…PortraitgenrepeintureportraitXVIIe sièclePortrait.757.094409032Schneider Marlen1081254MiAaPQMiAaPQMiAaPQBOOK9910495762603321"Belle comme Vénus"2594839UNINA