05366 am 2201093 n 450 991049567770332120201123979-1-03-510426-910.4000/books.psorbonne.73332(CKB)4100000011904829(FrMaCLE)OB-psorbonne-73332(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/85844(PPN)267970250(EXLCZ)99410000001190482920210426j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierFigures de femmes criminelles De l’Antiquité à nos jours /Loïc Cadiet, Frédéric Chauvaud, Claude Gauvard, Pauline Schmitt Pantel, Myriam TsikounasParis Éditions de la Sorbonne20201 online resource (352 p.) Homme et société2-85944-631-1 Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d’historiens, juristes, crimino­logues, historiens de l’art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires. Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l’ogresse de la Goutte d’or, Violette Nozière, l’empoisonneuse, les sœurs Papin - aux figures archétypales « intemporelles » - Eve, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l’humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l’imaginaire occidental. Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n’accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd’hui encore, les historiens n’arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?Criminology & Penologyviolencefemmecriminelledélinquancecriminologiechronique judiciairestéréotypeinfractionreprésentationimaginaire occidentalviolencefemmecriminelledélinquancecriminologiechronique judiciairestéréotypeinfractionreprésentationimaginaire occidentalCriminology & Penologyviolencefemmecriminelledélinquancecriminologiechronique judiciairestéréotypeinfractionreprésentationimaginaire occidentalAmbroise-Rendu Anne-Claude1283692Audier Florence1245670Blanchard Véronique1308690Bohler Danièle1308691Boigeol Anne1292125Cadiet Loïc762364Cario Robert267834Charageat Martine1279635Chassaing Jean-François1308692Chauvaud Frédéric435267Chiron Éliane1308693Dauven Bernard1308694Demartini Anne-Emmanuelle1293447Farge Arlette143930Frontisi-Ducroux Françoise408306Gauvard Claude155109Giudicelli-Delage Geneviève683131Herzog-Evans Martine267838Leblois-Happe Jocelyne1308695Lusset Élisabeth1292822Mazeau Guillaume1298440Pantel Pauline Schmitt1308696Rodes Jean-Michel1308697Salomé Karine1287954Vernier Johanne1308698Yvorel Jean-Jacques1283699Cadiet Loïc762364Chauvaud Frédéric435267Gauvard Claude155109Schmitt Pantel Pauline207859Tsikounas Myriam1286950FR-FrMaCLEBOOK9910495677703321Figures de femmes criminelles3029171UNINA